Les mots du galeriste
Il y a neuf ans, je descendais l'escalier de la maison familiale allant de la chambre à la cuisine.
Dans cette descente, je ralentissais toujours entre le 3ème et le 2eme étage car il y avait un petit triptyque de paysage au format carré.
Pendant presque 4 ans je l'ai regardé en me disant que c'est ce que j'aimerais arriver à faire en photographie. Il s'agissait des œuvres de Jean Luc Bailly.
Peu de gens le savent et je ne suis pas sûr qu'il le sait lui-même, mais ce sont les discussions avec Jean Luc qui m’ont permis de sélectionner mes premières séries de paysages : "je cherchais à retrouver la même émotion que dans ce triptyque".
Jean-Luc Bailly a exercé le métier de photographe dans les années 70. Il a réalisé de multiples expositions jusqu’au milieu des années 80 et a depuis fait évoluer sa photographie en passant de l'argentique au numérique et du noir et blanc à la couleur, mais sans exclusive.
Ses photographies vous invitent à plonger tout comme moi dans des images proches de la peinture impressionniste mais également dans des images où l'architecture paysagère faite par la main de l'homme prend des couleurs et des formes spécifique à sa région, la Bourgogne. Ici, votre regard devient actif et non plus passif, votre oeil vous impose de regarder en détail.
Partez du premier plan pour découvrir le plan intermédiaire et ensuite l'arrière-plan. Comprendre et jouer avec les effets géométriques, cherchez et trouvez dans ces lieux qui semblent si naturels, où l'homme est intervenu. Au-delà de ces paysages, une série de photos urbaines donne une autre dimension a sa photographie, une autre évolution, un autre regard où, là encore, il est nécessaire de bien regarder.
Cette exposition vous permet de découvrir ce que sont ses paysages des Hommes et Jean-Luc Bailly vous invite dans une dérive au hasard d'impressions.