Capture d'écran Facebook, deuxième compte de David Thomson.
Le journaliste David Thomson, spécialiste du djihadisme pour RFI, a vu son compte bloqué pendant au moins 24 heures pour une photo, postée en 2013, où un drapeau de l'État islamique est visible. Déjà averti plusieurs fois par le réseau social, le journaliste avait dû créer https://www.facebook.com/thomsondavid?fref=ts". Une nouvelle erreur de modération qui fait légitimement douter de l'efficacité du réseau social dans ce domaine.
Silence radio. Pour le journaliste de RFI David Thomson, c'est un comble. Son compte Facebook a été bloqué pour «au moins vingt-quatre heures» : traduisez trois jours. Pendant donc 72 heures, le journaliste ne peut plus envoyer de messages ni publier quoi que ce soit. Et l'avertissement va même plus loin : «Sachez que les utilisateurs qui publient de façon répétée des éléments non autorisés sur Facebook s'exposent à une désactivation définitive de leur compte», explique le message qu'il a reçu. Incroyable, mais vrai.
Interrogé par https://www.facebook.com/thomsondavid?fref=ts", David Thomson a expliqué que ce genre d'erreur devenait une habitude : «Depuis 2014, mon compte a été trois fois désactivé par Facebook sans aucun avertissement préalable. Il a fallu, à chaque fois, que le community manager de RFI intervienne auprès de Facebook pour le rétablir alors que je suis parfaitement identifié comme journaliste. Depuis j'ai dû créer un second compte». C'est dire si la politique de modération de Facebook comporte des lacunes. Celle-ci semble être faite «à l'aveuglette» comme le dit David Thomson, par des algorithmes qui signalent tout sans rien discerner. Un raté de plus pour le réseau social, qui décidément manque souvent ses vraies cibles.
Sources : Facebook, Rue 89