© Georges Melloul
Expositions du 21/6/2016 au 10/7/2016 Terminé
Conques, Aveyron, France Rue Emile Roudié 12320-CONQUES
Conques, Aveyron, France Rue Emile Roudié 12320-CONQUES
Chercheurs d'ailleurs...
Exposition photographique de Georges MELLOUL
Grandeur et décadence, croissance et décroissance,
tels sont, selon César Birotteau (Balzac),
les principes de tout être et de toute organisation...
« L'ailleurs » s'impose à l'être écrasé sous la charge d'un quotidien perçu sans espérance, mais il devient ligne force pour celui qui en fait son dessein. Cette recherche ou ce besoin d'ailleurs se construit toujours à partir d'une analyse du présent (de la vie). Consciemment ou inconsciemment.
« L' ailleurs » se révèle complexe. Il est fuite et/ou espérance, possible et/ou impossible.
L'homme appréhende cet inconnu en fonction de sa sensibilité, de son éducation, de son vécu ; il projette en images (mentales et/ou physiques) son envie d'une autre vie... Est-ce là une fuite (une désespérance) ou une volonté farouche d'un avenir en adéquation avec lui-même ? « L'Ailleurs » ne conduit pas forcément à l'autre bout du monde, il peut attendre sagement d'être
aperçu au coin de la rue...
© Georges Melloul
En se penchant, sans à priori, sur «l' Ailleurs de l'autre » l'observateur s'ouvre la porte de l'altérité.
Pour Georges Melloul : « L'Ailleurs est théâtre, libération, échappéeartistique... L'ailleurs affiche un parallèle fort avec la photographie : il est à la fois ombre et lumière ».
Les photographies de Georges Melloul n'ont pas vocation à dévoiler les pensées intimes des sujets, elles écrivent en lumière des fragments de vies. Elles invitent à la réflexion (Et si j'étais elle, si j'étais lui... Suis-je moi ?)
Cette écriture photographique dissimule une approche profonde, sensorielle, mentale. L'auteur conte dans ses captations d'images sa perception d'un monde furtif où l'habit ne fait pas (toujours) le moine... Pour Georges Melloul « Une image sans sentiment n'est rien... ».
“...nous ne connaissons a priori des choses que ce que nous y mettons nous-mêmes.” - Emmanuel Kant -