Mercredi 25 Mai 2016 11:45:54 par Justine PHILIPPE dans Expositions

Après plusieurs années passées en Chine et en Angleterre où elle décroche un diplôme national en photographie, Sandrine Rousseau fait le choix de vivre dans les Pyrénées où elle organise des projets éducatifs et des randos-photos en Ariège et au Maroc. Son parcours de photographe a été marqué par ses lieux de vie, dans lesquels elle s’investit au travers de projets photo-documentaires. Toujours dans la découverte, Sandrine explore aussi de nouveaux horizons et de nouvelles façons de photographier en s’inspirant de la nature et de l’architecture pour créer des images plus personnelles.

© Sandrine Rousseau

La série « Sand and Stone » propose deux lieux différents, la pureté du désert marocain et l’exubérance de la Casa Milà de Gaudi à Barcelone. Des lieux a priori opposés et qui se rejoignent au travers d’images souvent abstraites où lignes, contours et textures convergent ensemble. Ses images sont énigmatiques, graphiques, pures et intemporelles, simples et complexes. Elles vous emmènent dans un voyage à la fois irréel et empreint d’une vérité contrastée.

« Mettre des mots sur mes images m’est difficile, j’aime l’idée qu’elles parlent toutes seules. Intuitives, mes images révèlent mon univers intérieur tout en explorant l’essence de ce que je photographie, souvent à travers un détail. Ce sont les qualités plastiques et graphiques de mon sujet qui m’interpellent, et je suis à la recherche de la sobriété dans mes compositions ».

Afin de mettre en valeur les textures de ses images monochromes, elle a choisi deux procédés différents: un tirage au charbon réalisé par l’Atelier Fresson et un tirage sur papier fine-art coton texturé.

 

© Sandrine Rousseau

Sandrine Rousseau expose depuis 1997 en France et en Angleterre, en galeries et dans les festivals. En 2015, elle présente son travail « fine-art » pour la première fois à la galerie Anne Clergue à Arles. « Lorsque j’ai rencontré Sandrine Rousseau, j’ai été frappée par la construction de ses images, la pureté et l’équilibre qui se dégageaient de son travail. Lorsque je regarde ses photographies tirées sur papier fine art coton ou bien réalisées aux pigments naturels et au charbon à l’Atelier Fresson, j’ai envie de caresser ses images, comme si je caressais une sculpture d’Henry Moore. La construction de l’image est parfaite, le résultat est magnifique. » - Anne Clergue.