© Julien Pebrel
Au km 0 du Danube, le vieux phare de Sulina n'est plus qu'un symbole. Porte orientale de l’Union Européenne depuis l’adhésion de la Roumanie en 2007, il n’éclaire plus un seul cargo. Au début du siècle dernier, la Mer Noire s’est retirée en contrebas, découvrant quelques parcelles de terrains en friche autour de l’édifice. Au même moment, la Commission Européenne du Danube s’en allait, et avec elle une pléiade de négociants turcs, grecs, allemands, français, lipovènes russes et casaques ukrainiens.
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Dix consulats ont descendu leur drapeau. Le français a perdu son rang de langue officielle et la Roumanie a repris ses droits sur ce territoire déserté. Depuis, la ville n’a cessé de croire en sa rédemption.
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L'exposition qui a débuté le 19 mars est encore à voir jusqu'au 7 mai 2016.
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