Sans titre de la série Heimweh, 2013-2016 © Olivier Lovey
Cette série intitulée Heimweh (2013-2016), construite autour des sociétés folkloriques du Valais, propose une série de portraits de ses adhérents.
Heimweh est le mot allemand qui désigne le mal du pays ou la nostalgie. Il décrit à la fois la sensation d’un inconfort et celle d’une réalité perdue. Heimweh plutôt que Heimhat! Douleur du souvenir plus que son enivrement, espace mélancolique plus que patriotique. A l’instar de la photographie, ces vêtements sont l’empreinte d’un temps passé. Tels des vanités, ils nous rappellent que rien n’est acquis, que tout est voué à disparaître, mais qu’à défaut d’immortalité un sursis reste toutefois possible. Ces gens savent bien que la nostalgie ne sert à rien, que l’important est de bien utiliser le temps dont ils ne peuvent arrêter l’écoulement (Gaston Deferre).
Sans titre de la série Heimweh, 2013-2016 © Olivier Lovey
La série a été initiée en 2013 dans le cadre de l’Enquête photographique valaisanne 2.
Né en 1981 à Martigny, Olivier Lovey obtient un Master en psychologie à l’Université de Fribourg (2006) avant de se diriger vers le domaine de la photographie. Entre 2008 et 2009, il étudie à l’Ecole cantonale d’art du Valais (ECAV) puis s’inscrit à l’Ecole supérieure d’arts appliqués de Vevey (CEPV), où il obtient le diplôme de la formation supérieure en photographie (2011). Son travail a été exposé, entre autres, au Prix Photoforum 2012 et 2014 Sélection
Auswahl à Bienne, lors de la sélection Prix Voies-off à Arles, au 18e Prix de jeunes talents vfg en photographie en 2014 ainsi qu’aux Boutographies de Montpellier où il reçoit le prix Réponses Photo 2015.
Sans titre de la série Heimweh, 2013-2016 © Olivier Lovey