© Jeremias Gonzalez
Expositions du 10/3/2016 au 16/4/2016 Terminé
Carré d'Art Chartres-de-Bretagne Centre Culturel Pôle Sud 1 rue de la Conterie 35131 Chartres-de-Bretagne France
Carré d'Art Chartres-de-Bretagne Centre Culturel Pôle Sud 1 rue de la Conterie 35131 Chartres-de-Bretagne France
Ils sont au moins 2500 migrants, hommes, femmes et enfants, à être coincés dans les limbes de Calais. Nargués par la mer, elle est pourtant leur seul recours, leur seul moyen de gagner l’Angleterre, cette terre en dehors de l’Espace Schengen, promesse d’autre chose, d’un ciel plus serein, d’un avenir meilleur. Deux issues de secours : les navires qui quittent le port, ou le tunnel sous la Manche. En attendant de tenter leur chance, la survie, l’errance, l’espérance...
© Jeremias Gonzalez
Tout comme le port de Zouara en Libye, l’enclave espagnole de Melilla au Maroc, ou l’Ile de Lampedusa en Italie, Calais constitue un passage obligé dans le parcours chaotique de ceux qui fuient l’enfer de la guerre, des persécutions, des dictatures militaires. Suite à la fermeture du camp voisin de Sangatte, décidée par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, en 2002, le nombre de clandestins présents à Calais a chuté drastiquement. Ils n’étaient plus que 300. Mais depuis 2014, à cause de la guerre en Syrie, de la répression en Éthiopie, en Érythrée et au Soudan, ou encore des avancées d'Al-Qaïda et de l'État islamique au Maghreb et au Moyen-Orient, nombre de migrants affluent de nouveau vers la cité portuaire.
© Jeremias Gonzalez
Imaginez-vous que la guerre civile ou que la répression militaire fasse rage dans votre terre natale. Imaginez-vous en réchapper, quitter votre famille, marcher pendant des mois... Être partout rejeté, parfois emprisonné. Imaginez-vous cet exode de plus de 5000 km. Pour la plupart d'entre nous, cela ressemble à un cauchemar. Pour eux, c’est l'enfer d’un quotidien bien réel, la quête éternelle d’un paradis perdu.