© JEAN-PIERRE MAURIN
Expositions du 13/2/2016 au 13/3/2016 Terminé
Chapelle Saint Anne Place de la République 13200 Arles France
Chapelle Saint Anne Place de la République 13200 Arles France
19 artistes internationaux, pluridisciplinaires, de l’art contemporain et de la photographie, sous le commissariat artistique de Clémentine Feuillet.
VERNISSAGE samedi 13 février 18h30 suivi d’une performance de Douce Hollebecq à 18h45, Bruits blancs (entrée libre).
Du mardi au samedi 13h-18h. Tarif : 2 euros (gratuité -18 ans). À la Chapelle Sainte-Anne à Arles.
Avec Veronika Marquez, Camille Moravia, Arto Pazat, Renée Jacobs, Lynn SK, Cécile Hug, Guillaume Flageul, Emilie Jouvet, Linda Tuloup, Deborah De Robertis, Mélanie Fontaine, Karine Debouzie, Wendy Vachal, Estelle Fenech, Amélie Labourdette. Sylvie Tubiana, Karine Degiorgis, Céline Cadaureille...
© LYNN SK
Depuis son ouverture en 2011 sur Arles, la galerie Joseph Antonin by French lizard Attitude association loi 1901 met en avant des artistes connus ou émergents dans le domaine de la photographie et des arts plastiques, et programme un nombre important d’évènements témoignant de la diversité, de la richesse de la sensibilité féminine, du féminisme au sens large, de l’art contemporain abordé par le biais de l’ouverture. Soutenue par la ville d’Arles qui l’accompagne dans son projet d’exposition à la Chapelle Sainte-Anne, la galerie souhaite créer chaque année un évènement majeur et de qualité dans ce cadre prestigieux et impulser un processus de sensibilisation qui attire le public autour des notions d’empowerment et de tolérance, de la considération de la création sous l’angle de la vitalité esthétique et de l’actualité.
© JEAN-PIERRE MAURIN
L’http://erosnaturefeminismes.blogspot.fr/">exposition abordera le paysage comme territoire aussi bien physique que psychique, aussi bien externe que privé (« jardin secret »), sphère d’un partage qui se fait en douceur ou qui se heurte à la difficulté de créer du lien, géographie mentale où s’exerce une force aussi bien intime, utopique, onirique, qu’un rapport de force qui nous renvoie aux questions de pouvoir etde domination sur le plan de l’existant et du sujet, de l’affirmation ou de l’effacement de sa parole, de son positionnement de liberté. Ainsi, l’exposition abordera-t-elle les frontières entre corps et espace de réflexion, entre vivant et métaphorisation : ne dit-on pas de la terre qu’elle est notre « mère » ? Ne considère pas l’adolescence comme l’âge où le corps connaîtrait sa première « floraison » ? Ne dit-on pas d’une personne dont la personnalité nous paraît remarquablement ancrée dans l’enthousiasme et l’énergie, qu’elle est une « nature » ? Pour autant, ne méprise-t-on pas la nature (comme la femme ou le corps) d’être trop près de la matière, de ce qui est supposé « passif » et « exploitable », de ce que l’on peut « dominer », « instrumentaliser » voire détruire ? Où commence (et où s’arrête) le consentement de la nature ? Quand est-ce que la peur du féminin et de la nature se rencontrent-elles ? En quoi les catégories se répondent-elles ?
© RENEE JACOBS
« Quand on interroge le sens du terme "féminisme" en général, il y a la question des droits des femmes qui se pose tout de suite et sous-tend une approche nécessairement sociologique (disparité et / ou inégalité des revenus par exemple), économique et politique (rôle, condition de la femme). Nous avons voulu creuser cette notion et tous les champs qu'elle traverse, suscite, par la biais culturel et artistique, en abordant la façon dont les artistes-femmes elles-mêmes créent à partir de leur identité propre, traitant de la question aussi bien de la représentation que de l'imaginaire, exprimant une part d'héroïsme et de combattivité que l'on a pas toujours l'habitude de voir, mais aussi en dépassant la question du "genre", en montrant la manière dont les artistes-hommes peuvent également, de par leur regard, être acteurs de cette réflexion intense et souple sur les féminismes. » (Clémentine Feuillet, in Féminisme(s) 2014)