Effervescence © Richard Ballarian
Expositions du 11/1/2016 au 30/6/2016 Terminé
Atelier Bleu clair 11-13, rue des Filles-du-Calvaire 75003 Paris France
Grand Hôtel des Thermes de Brides-les-Bains PARC THERMAL - BP 36 73570 BRIDES LES BAINS France
Photographe de mode américain d’origine arménienne, Richard Ballarian, né en 1928 à Pittsford (USA), a travaillé pour les plus grands magazines, Vogue, Harper’s Bazaar, Madame Figaro, Marie Claire, Elle, mais aussi pour des maisons et marques prestigieuses : Christian Dior, Givenchy, Valentino, L’ Oréal... Parallèlement à cette activité, l’artiste a développé un langage personnel dans ses recherches artistiques à partir des années soixante-dix.Atelier Bleu clair 11-13, rue des Filles-du-Calvaire 75003 Paris France
Grand Hôtel des Thermes de Brides-les-Bains PARC THERMAL - BP 36 73570 BRIDES LES BAINS France
Electric fork © Richard Ballarian
L’exposition «Ecriture d’Eau» révèle au visiteur une partie des recherches personnelles de l’artiste dont le résultat, proche de la peinture et de la sculpture est obtenu après un long travail d’expérimentations et d’applications de procédés chimiques dans la chambre noire. C’est avec une série de photographies argentiques, grâce à l’épure du noir et blanc, que le photographe Richard Ballarian célèbre la lumière et l’eau qui sont au coeur de nos vies.
Il a réalisé, pour leur rendre hommage, des clichés à l’aide de son appareil photo argentique (Nikon FM2 sur des pellicules Kodak) et a effectué le développement et les tirages dans la chambre noire de son atelier. Ce choix n’est pas anecdotique puisque l’eau joue un rôle essentiel dans la fabrication des photographies silverprint, le procédé technique n’étant pas ici étranger à la thématique choisie.
Concreetization © Richard Ballarian
L’invention d’une “écriture d’eau”, d’une sculpture de la fluidité implique toutefois un travail minutieux de contrôle, de canalisation, de remodelage d’un élément dont la magie est liée à son caractère fuyant, insaisissable. La capture photographique de ce qui semble a priori déborder la fixité d’un cadre relève, en ce sens, d’un défi esthétique. Ces photographies renouent avec les valeurs ancestrales attachées à l’eau, à la fécondité de l’imaginaire qu’elle a toujours irrigué et qui explique son omniprésence dans le domaine artistique: fascinante de réunir les contraires, symbole de vie et de mort, de purification rituelle et de déluge apocalyptique, de renouveau et de flux éternel ; ce double et contradictoire visage de l’eau, dont la représentation épouse la constante ambiguité et expose l’inépuisable richesse est ce que le geste du photographe propose, par figures allusives, à notre regard.
Avant Première à partir de 19h le 9 décembre à l'Atelier Bleu clair