Expositions du 25/11/2015 au 25/11/2015 Terminé
A Foundation London Rochelle School, Arnold Circus E27ES London
San damon nous a habitués à exposer son art de façon majestueuse et surprenante comme,par exemple,en début d’année 2015,où de janvier à mars son installation d’art contemporain aux tonalités magenta sur les 4 kilomètres de la prestigieuse av fr.roosevelt avait été vue par plus de treize millions de citadins.A Foundation London Rochelle School, Arnold Circus E27ES London
Il termine cette même année par une première mondiale dans le planétarium théâtre de bruxelles.dans le dôme,l’un des plus grands d’europe,seront projetées 178 œuvres photographiques de san damon sur le thème de new york.vertige et verticalité d’une ville plongée dans l’oniroscopisme que vient épouser une symphorapsodie, oniroscopiste forcément,en quinze mouvements composés par un damon soucieux de la ligne mélodique,des harmonies et d’une grande recherche des accords et du contre-point dont certains spécialistes et musicologues parlent déjà comme d’une œuvre majeure et inventive.on note que sur les quinze mouvements quatre ont été composés par le pianiste denis bergua.en effet,san damon a fondé octobery théorème « theorem art graphic music » qu’a rejoint bergua.qu’est-ce qu’un théorème et jusqu’où va sa démonstration ? damon engage ici une performance hors du commun entre ses œuvres photographiques d’une ville légendaire,qu’il détruit par instants par des montages suivant les mouvements de sa symphorapsodie et où viennent en intruses s’interposer ce qu’il appelle des valeurs abstractives au moment même où surgissent des segments musicaux,autre appellation propre.
Dans le cas qui nous occupe,la ville,new york,ville spatiale par excellence,est une ville verticale,une ville qui la nuit tombée devient comme peut l’être la voûte terrestre.
On n’y distingue plus les angles de l’architecture mais le scintillement de millions,pour ne pas dire de milliards de petites lumières.la spatialité est là,devant nous.l’étrangeté de la situation vient du fait que cette spatialité-là a été construite par nous.de toutes pièces nous la réglons,nous y vivons intimement,elle ne nous fait pas peur,elle ne nous intimide pas,et pourtant elle nous dévore.la spatialité créée par l’homme avec son emblème magnifique,new york,et face à elle la spatialité universelle créée par la nature,majestueuse,et bien plus puissante que ne peuvent l’être les conceptions humaines.
Mais il y a là un face-à-face dans un lieu-dit qui,il n’en demeure pas moins,est une première mondiale.san damon crée l’oniroscopisme en 2004 en pensant que le rêve,entendu souvent comme le cauchemar,se heurte au mouvement ou le séduit (oniros-rêve,scopos-mouvement).en nous livrant ce face-à-face auquel il a enchevêtré une symphorapsodie,il entrelace,unit et associe un quatrième élément,une confrontation de sons venus de notre imaginaire,puisque extirpés de la vie quotidienne.ces arrangements-sons-urbains deviennent pour cette unique fois spatiaux et font le tour de la salle.
Les œuvres photographiques de l’artiste les prennent à contre-pied et nous emmènent,nous imbriquent dans l’inconnu de ce que l’on connaît pourtant déjà fort bien,….nous.mais forcément et de plain-pied on entre dans une version encore repensée par san damon de l’oniroscopisme.on assiste en direct à une thérapie de masse par l’art,à une surprise intime et collective à la fois.