© Fabrice Mabillot
Expositions du 12/10/2015 au 31/10/2015 Terminé
Galerie du Pont Neuf 23, Place Dauphine 75001 Paris France
Eternel objet de désir, de sensualité et d’une certaine part de mystère, c’est au corps des femmes que le photographe parisien fait une déclaration avec la série « Filles » . « Ce projet est né du hasard d’une rencontre, d’abord avec la fille de Claude Nori, puis Claude lui-même. Les rencontres, c’est ce qui fait le chemin d’une vie », dit-t-il.Galerie du Pont Neuf 23, Place Dauphine 75001 Paris France
À l’âge de 16 ans, Fabrice Mabillot découvre le monde de l’image et de la photo, notamment à travers les œuvres de Jeanloup Sieff ou David Hamilton. Équipé d’un appareil Zenith, il immortalise en noir et blanc la première femme de sa vie, Valérie. La photographie et elle seront ses amours de jeunesse.
Après cette première image, il délaisse la photographie les vint-cinq années suivantes en restant toujours au plus près des femmes. Exerçant le métier de directeur artistique pendant près de vingt ans pour des grandes marques de lingerie et de prêt à porter féminin, il aiguise son oeil. En observant les photographes qu’il fait travailler, naît en lui le désir d’être l’un d’entre eux. C’est pour l’enseigne 6ixty 8ight qu’il repasse derrière l’objectif et en signant leur nouvelle campagne, assoie sa renommée
Fabrice Mabillot s’attèle à un travail plus personnel à partir de 2008. Éternel objet de désir, de sensualité et d’une certaine part de mystère, c’est au corps des femmes que le photographe parisien fait une déclaration avec la série « Filles » . « Ce projet est né du hasard d’une rencontre, d’abord avec la fille de Claude Nori, puis Claude lui-même. Les rencontres, c’est ce qui fait le chemin d’une vie », dit-t-il.
Dans l’ouvrage publié en juin 2014 aux éditions Contrejour, se succèdent les portraits de ces femmes dont il saisit l’essence même de la fraîcheur et de la délicatesse. Cliché après cliché, elles se découvrent pour lui et se révèlent à elles-mêmes. Fabrice Mabillot magnifie leur beauté dans ces instants naïfs. « J’ai le sentiment de ne pas faire grand chose quand je shoote, juste regarder et appuyer. C’est la fille que je regarde, caché derrière mon boîtier, qui donne. Je ne fais que prendre », commente-t-il.
Capucine Michelet