« Ce petit appareil intrépide et fascinant ne se limiterait pas à les fixer pour l'éternité mais jouerait le rôle d'entremetteur afin de les regarder, les séduire, s'en approcher irrémédiablement jusqu'à ce que l'objectif caresse leur peau » (Préface de Anton Irón).
Eternel objet de désir, de sensualité et d'une certaine part de mystère, c'est au corps de femmes que le photographe Fabrice Mabillot fait sa déclaration dans son dernière ouvrage « Filles ». Cliché après cliché, elles se découvrent pour lui et se révèlent à elles-mêmes. Une ode à la pureté d...
"Aimanté par leurs visages, par une posture particulière, la couleur de leurs peau, une pointe de tristesse dans le regard ou un sourire timide : j'éprouve un éblouissement sentimental pour mes modèles. Je les place dans un décor épuré, un appartement ou une chambre d’hôtel, ce qui me permet de capter leur attention et deconcentrer leur regard.Je profite d’une lumière douce, souvent naturelle. Une chaise, le dos d’un fauteuil, une table, un fond detapisserie, j’aime cette apparente simplicité des images. Ces filles sont pour moi une source inépuisable d'inspiration. Je perpétue mon travail en les photographiant encore et encore. Toujours pareil et pourtant chaque fois si différent."...
Eternel objet de désir, de sensualité et d’une certaine part de mystère, c’est au corps des femmes que le photographe parisien fait une déclaration avec la série « Filles » . « Ce projet est né du hasard d’une rencontre, d’abord avec la fille de Claude Nori, puis Claude lui-même. Les rencontres, c’est ce qui fait le chemin d’une vie », dit-t-il.
À l’âge de 16 ans, Fabrice Mabillot découvre le monde de l’image et de la photo, notamment à travers les œuvres de Jeanloup Sieff ou David Hamilton. Équipé d’un appareil Zenith, il immortalise en noir et blanc la première femme de sa vie, Valérie. La photographie et elle seront ses amours de j...