© Maia Flore
Expositions du 3/12/2015 au 30/12/2015 Terminé
Maison de la Photographie de Lille 18, rue Frémy 59000 Lille France
Pour sa 20ème édition, le Prix HSBC pour la Photographie a désigné François Cheval, conseiller artistique 2015, qui a proposé 12 photographes aux membres du Comité exécutif, « un choix résolu de rechercher un ton nouveau (…) des chroniques alertes et réjouies sur le monde, où l’observation alterne avec la narration ».Maison de la Photographie de Lille 18, rue Frémy 59000 Lille France
Maia FLORE et Guillaume MARTIAL ont été élus 20èmes lauréats du Prix HSBC pour la Photographie.
2015 marquera le lancement d’un accompagnement plus soutenu avec une 5ème étape dans l’itinérance et une aide à la production d’oeuvres présentées lors de cette dernière exposition, insufflant ainsi un nouvel élan aux lauréats.
© Guillaume Martial
Guillaume Martial
« L’espace est une expérience corporelle. C’est ainsi qu’on le remplit, qu’on l’occupe ou le subit. Dans la tradition des avant-gardes des années 1970, Guillaume Martial fait de sa plastique d’ancien sportif de haut-niveau, un marqueur sémantique. Il pose les bases d’un alphabet personnel, coloré et jubilatoire. Ce Tati photographe se plaît à inscrire son corps/signe dans le cadre d’une géométrie obligatoirement contraignante.
Cette nouvelle grammaire n’a d’autre visée que d’introduire du désordre et de l’absurdité dans la volonté d’ordonnancement du monde. »
François CHEVAL (conseiller artistique 2015)
Maia Flore
« Maia Flore croit aux vertus d’une photographie enfin débarrassée de la réalité crue. Le réel n’a d’intérêt que transfiguré. Avec sa personne comme modèle, ou plutôt comme sujet agissant, elle s’amuse à mettre en scène d’improbables situations poétiques et métaphoriques. Cette photographie relève de la poésie élisabéthaine ! Le travail est fortement imprégné des caractéristiques de son anatomie, ces longs cheveux roux, cette peau si blanche, tout en retenue et rejetant l’exhibition. Ce corps est un pont, un arbre, un objet.
Il fusionne avec le monde, il a une respiration, comme une langue qui divague. »
François CHEVAL (conseiller artistique 2015)