Empire, 2012-2014 © Samuel Gratacap
« Situé en Tunisie à 5 km du poste de frontière avec la Libye, le camp de Choucha est devenu un lieu de transit pour plusieurs centaines de milliers de réfugiés d’origine subsaharienne qui ont dû fuir la guerre en Libye. Depuis 2011, date d’apparition du camp dans le désert tunisien, j’ai suivi le quotidien des réfugiés. Mon travail photographique et vidéo rend compte de l’espace-temps particulier de ce lieu de vie marqué par l’attente. L’attente liée aux différentes étapes des demandes d’asile déposées par les réfugiés qui se mêle à la tension de ces destins suspendus dans un lieu temporaire, devenu pérenne par la force des choses, pour finalement disparaître. »
Empire, 2012-2014 © Samuel Gratacap
« En juillet 2013, les organisations humanitaires décident de la fermeture officielle du camp et quittent Choucha. Les réfugiés de Choucha, hommes, femmes et enfants, vivaient la double-peine, celle de l'enfermement à ciel ouvert suite à la fuite du conflit libyen et puis celle d'être laissés là trois années après l'ouverture du camp, laissés là sans rien, sans eau, sans nourriture, sans assistance médicale : trois cent personnes. »
Samuel Gratacap
Empire, 2012-2014 © Samuel Gratacap