© Renée Jacobs
Expositions du 8/7/2015 au 18/7/2015 Terminé
Galerie Joseph Antonin 40 rue Emile Barrère 13200 Arles France
Du 8 au 18 juillet, DESIRS DE FEMMES présente le travail de Renée Jacobs, Linda Tuloup et Guillaume Flageul. Vernissage mercredi 8 juillet à 18h, avec une dédicace de Renée Jacobs à la galerie à partir de 16h;Galerie Joseph Antonin 40 rue Emile Barrère 13200 Arles France
L’exposition présente trois approches autour du trouble du féminin sous l’angle de la puissance et de la force du désir, reliant érotisme et sentiment, bienveillance du regard et vision positive.
Renée Jacobs
La photographe américaine Renée Jacobs explore le désir des femmes entre elles. Ce faisant, elle aborde le trouble de l’intimité féminine au travers du nu mais aussi de la question du regard, posant subrepticement la question de nos habitudes et réflexes de lecture. Son art allie la force de ses modèles à un érotisme pleinement assumé qui met en scène le désir et la bienveillance de l'approche qui le sous-tend. Ode à la beauté et la puissance des femmes, le corps est un élément majeur de cette approche à la fois sensuelle et tendre, à la fois moderne et classique, qui relie le présent à l’énigme du passé, aux sensations de l’enfance.
Linda Tuloup
La série Capnomancie est dédiée à la poétique du nuage et du féminin. La nature se transforme sous l’effet du rêve. La photographe rend compte d’une alchimie du corps humain et de sa part psychique, abstraite. Dans ce travail photographique d’une grande plasticité et élégance, Linda Tuloup rend hommage à la beauté, la puissance du sensible qui nous entoure, en créant un rituel envoûtant autour du désir, ses émotions, ses textures.
© Linda Tuloup
Guillaume Flageul
Guillaume Flageul se consacre à la peinture depuis plus de vingt ans. Son univers figuratif entremêle corps et paysage, imaginaire sensitif et observation précise. Subversif et intimiste, son travail de peinture rejoint le féminisme dans la qualité de son regard, mêlant la douceur à l’urgence : le nu amène une lecture troublante et frontale où le modèle féminin est rendu à la fois à sa toute-puissance de déstabilisation et à sa vulnérabilité, posant la
question de la contemplativité au sens large, violentée et menacée dans ses fondements mêmes.