© Temple Paris
Lancement de la publication «Podria Haberse Evitado », le vendredi 19 juin, à partir de 18h
En présence de l’artiste
Dans un village intérieur du Levante (Valence) se déroule une tragédie. Le photographe consigne de loin, sans être repéré, et tente de reconstruire les faits. Mais la réalité est opaque et il est impossible de distinguer ce qui est en train de se passer sous l’apparence de la normalité. Une étude de la rupture de confiance à l’exemple de la désintégration de la société civile.
© Ricardo Cases / El Porqué de las naranjas
Exposition du 14 mai au 13 juin 2015
Ricardo Cases a commencé son travail El porqué de las Naranjas à Valence en Espagne. « Un des symboles de la région du Levant sont les oranges mais aussi le tourisme et la construction. J’avais besoin de commencer quelque chose de très ouvert c’est pourquoi j’ai choisi cette question « Le pourquoi des oranges ». (…) Dans les Oranges, tout semble usé, tenu par des bouts de ficelles ou des planches en bois. Tout semble hors de propos, pas tout à fait comme il devrait l’être. Les gens, les constructions, les palmiers, les voitures n’ont pas vraiment leur place. Illogique et absurde. Ricardo Cases utilise l’orange comme un procédé narratif pour mettre en évidence ce sens de l’absurdité. Il photographie la côte comme si elle souffrait d’une sorte de maladie de peau topographique – un paysage rempli d’éruptions, d’ulcères et d’ébullitions – qui s’écaille et suppure, où les palmiers se fanent sous l’invasion de charançons, où la palette de couleurs surexposées reproduit l’intensité de la lumière au zénith en plein été. Colin Pantall