© Jacques-Henri Lartigue
Expositions du 24/6/2015 au 23/8/2015 Terminé
Maison Européenne de la Photographie 5, 7 Rue de Fourcy 75004 Paris France
Maison Européenne de la Photographie 5, 7 Rue de Fourcy 75004 Paris France
« Lartigue, la vie en couleurs »
« Depuis que je suis petit, j’ai une espèce de maladie : toutes les choses qui m’émerveillent s’en vont sans que ma mémoire les garde suffisamment », écrit Lartigue dans son journal de l’année 1965. Il n’en faut pas plus à Lartigue pour glaner et collectionner dès l’âge de 8 ans et pendant 80 ans ces milliers d’instants fugitifs.
Ce n’est qu’en 1963 que Jacques Henri Lartigue – qui a déjà 69 ans – expose pour la première fois au Museum of Modern Art de New York quarante-trois des quelque 100 000 clichés réalisés au cours de sa vie. La même année, le magazine Life lui consacre un portfolio qui fait le tour du monde. Il devient alors immédiatement célèbre pour ses clichés noir et blanc de la Belle Epoque et des années folles (femmes élégantes au Bois de Boulogne, courses automobiles, début de l’aviation…).
© Jacques-Henri LArtigue
« Alice Springs »
June Newton, d’origine australienne, était une actrice de théâtre avant de rencontrer Helmut Newton, alors installé dans un modeste studio de photo à Melbourne.
En 1948, elle devient son épouse et sa fidèle collaboratrice pendant presque soixante ans. Mais dès les années 1970, elle mène également, sous le pseudonyme d’Alice Springs, sa propre carrière de photographe.
© Alice Springs
« Arpoador »
Marcos Bonisson vit et travaille au Brésil, à Rio de Janeiro.
Né à Rio de Janeiro en 1958, il a étudié à l’École des arts visuels de Parque Large de 1977 à 1981. Il montre ses premières photographies en 1980 à l’occasion de la première Triennale de Photographie au Musée d’art moderne de São Paulo (dont la série d’autoportraits Sans Titre est présentée cet été à la MEP). Artiste vidéaste, fervent admirateur de Jacques Henri Lartigue, il s’est longtemps intéressé à l’image en mouvement (l’une de ses premières séries est composée d’écrans de cinéma new yorkais, photographiés dès son entrée à l’improviste dans la salle de projection). À son retour de New York à Rio de Janeiro, dans les années 1990, il décide de transformer la petite plage carioca d’Arpoador à Rio de Janeiro en un champ d’investigation. Il entame ainsi sa série la plus connue, “Balada do corpa solar / Arpoador”, véritable étude topographique de ce site spécifique de la plage de Ipanema, où il réalise toutes ces photographies en noir & blanc.
© Marcos Bonisson
« ÊTRES INTERDIMENSIONNELS (ENTRE 2 ET 3) »
Il y a la dimension 2, et il y a la dimension 3. Le plat et le volume. Nous avons l’habitude de concevoir les formes selon des modalités qui semblent s’exclure : soit une chose appartient au registre de la longueur et de la largeur, soit elle s’inscrit dans le domaine tridimensionnel. Ce qui est l’un ne saurait être l’autre
Chaque objet présenté dans cette exposition tient en même temps du plat autant que du volume – de l’image, donc, autant que de la sculpture : un objet impur. Il s’agit à travers ces propositions de donner à voir, à ressentir autant qu’à comprendre, une nouvelle dimension, située entre le trait et le volume, quelque part entre la deuxième et la troisième dimension. Il est question de créer un objet intermédiaire dont la dimension varie avec le regard qui le capte, et se balade quelque part entre le 2 et le 3 : 2,15, 2,44, 2,76, 2,81, etc. Nous voulons naviguer dans l’infinité des dimensions intermédiaires existant entre le 2 et le 3. Il y en existe autant que votre esprit peut en imaginer.
© Philippe Cometti
« Le chat et ses photographes »
Réputé depuis la nuit des temps pour son sens divinatoire, le chat bénéficie de son aura et de son mystère dans l'Égypte ancienne à la cours des Pharaons. Si les Vénitiens le vénérent encore de nos jours c'est bien parce qu'il a sauvé la Cité des Doges de la peste en chassant les rats. Avant qu'il ne fascine les écrivains et photographes on le retrouve chez les peintres même s'il n'est pas au premier plan sur les toiles du Titien, de Véronèse ou de Chardin
De nos jours les être les plus différents entretiennent un lien fusionnel avec leur chat considéré comme un prolongement d’eux-mêmes qui les inspire et les protège des mauvaises ondes. C’est l’avis des plus éminents psychanalystes.
© Bernard Plossu
Toutes les expositions se dérouleront du 24 juin au 23 août 2015.