© Dina GOLDSTEIN, Cinder, 2007
Expositions du 9/7/2015 au 27/8/2015 Terminé
Médiathèque de Mouans-Sartoux 201 Avenue de Cannes 06370 Mouans-Sartoux France
Du 9 juillet au 27 août 2015, OPIOM Gallery en partenariat avec Playtime Project ainsi que la mairie et la médiathèque de Mouans-Sartoux présente dans son intégralité et pour la première fois en France, la désormais célèbre série de photographies de la photographe Canadienne Dina Goldstein, intitulée « FALLEN PRINCESSES », (Princesses Déchues, ndlr). Cette exposition individuelle comprendra aussi en avant-première un aperçu de la toute dernière série de l’artiste («Gods of Suburbia»).Médiathèque de Mouans-Sartoux 201 Avenue de Cannes 06370 Mouans-Sartoux France
Artiste plusieurs fois primée (Prix Virginia 2014, Prix International Color Awards 2013, Arte Laguna 2011, etc.), Dina Goldstein pose sur notre société un regard amusé et dépourvu de tout jugement de valeur. Sans naïveté, elle s’attarde à décortiquer les fondements mis en place dans notre psyché durant l’enfance à travers la mise en image de contes séculaires ou d’éléments de culture populaire internationaux. Qu’il s’agisse des princesses mises à l’honneur par Walt Disney Company, des figures emblématiques de Mattel, ou encore, plus récemment, d’icones religieuses, Goldstein nous en propose une interprétation contemporaine sans compromis.
© Dina GOLDSTEIN, Ariel, 2008, by courtesy of OPIOM Gallery
Dès 2005, elle s’immisce dans une certaine réalité socio-économique de Vancouver qui n’est pas sans évoquer celui de photographes tels Martin Parr, à travers sa série de portraits de turfistes intitulée « RaceTrackers ». Quatre ans plus tard, elle replonge dans ce même terreau social pour dépeindre une version dramatiquement contemporaine des héroïnes féminines de contes folkloriques occidentaux. Empruntant les codes visuels mis au point par Walt Disney pour faciliter leur identification, Goldstein s’interroge sur la potentielle réalité des utopies dont elles sont extraites. Elle reprend le conte là où il s’était arrêté, et le dépouille de toute féérie pour mieux suggérer un second volet emprunt de maux universels: solitude, obésité, alcoolisme, maladie, etc. La violence de l’antinomie ainsi générée pousse le regardeur à opérer un questionnement et démystifier les idéaux imposés.
© Dina GOLDSTEIN, Red Riding Hood, 2008, courtesy of OPIOM Gallery