Lundi 04 Mai 2015 10:16:33 par Clarisse Treilles dans Expositions

C'est en me rendant à un vernissage au «Musée de la Chasse et de la Nature» que j’ai rencontré Mâkhi Xenakis. Parmi les œuvres se référant à la faune et à la flore, j’ai découvert ses pastels qui mêlaient le mystère et la profondeur d’un gouffre. S’agissait il de plumes, d’écailles, d’un œil ? Je ne le savais pas encore mais j’étais attirée par ce travail comme un aimant.

© Anne Clergue Galerie

Le travail de Mâkhi est empreint de toute la mémoire de la Méditerranée. D’origine grecque, elle chasse les méduses, les raies, les pieuvres, les araignées qu’elle métamorphose en chimères à l’aide d’encre ou de pastel sur papier calque ou Canson.
Mâkhi est une artiste complète. C’est le dessin qui dès son plus jeune âge rempli son temps, puis l’architecture, la peinture, la sculpture et l’écriture qu’elle manie à la guise de son inspiration.

Mâkhi Xenakis vient de publier chez Actes Sud «Iannis Xenakis, un père bouleversant» qui offre au lecteur une toute nouvelle vision du compositeur qui avait habité les Arènes d’Arles dans les années 80 avec sa création «Tauriphanie» : de nombreux taureaux Camargue portaient une ampoule sur leur frontal et créaient ainsi une musique originale.
L’exposition nous fera découvrir les pastels et les encres de Mâkhi Xenakis, un univers très personnel, d’une richesse et d’une diversité qui n’appartient qu’à elle.