Vision baroque et nostalgique d’une fin de siècle permanente et personnages perdus dans un décor de cinéma… Dans son atelier, Usine à Merveilles, Le Turk, en maître désenchanter fabrique lui-même un monde factice fait de carton-pâte et de polystyrène. Construire du faux, pour mieux s’approcher du réel, sublimer l’artifice pour dévoiler le présent dans de grands tableaux épiques, voilà son obsession esthétique. Entre sacré et profane, entre les Comics et Méliès, l’exposition dévoile en grands formats les multiples facettes de ce fol artisan de la photographie.