© l'oeil urbain
Expositions du 27/3/2015 au 17/4/2015 Terminé
Loeil Urbain 2, place Galignani 91100 Corbeil-Essonnes France
Dans le cadre de la 3ème édition du Festival Photographique de l'http://www.loeilurbain.fr/">Oeil, vous découvrirez les photographie de Richard Pak, Michael Ackerman, Bogdan Konopka, Steeve Iuncker, Michel Séméniako, Olivier Corsan, Stéphane Gautier, Laurent Nicourt, William Gonnet, Philippe Blayo, Cyrus Cornut.Loeil Urbain 2, place Galignani 91100 Corbeil-Essonnes France
Selon l’ONU, pour la première fois en 2007, la population mondiale vivant dans des agglomérations a dépassé celle des zones rurales. En 2050, le taux d’urbanisation devrait atteindre plus de 69 %. L’œil Urbain a choisi de vous montrer via la photographie, l’un des médias le plus employé, comment nous vivons, que nous venions du bout de la rue ou du bout du monde.
Pour cela, quel meilleur moyen que de rencontrer ceux qui sont aux premières loges de ces mutations. Des auteurs qui nous racontent leur vision personnelle de la « cité », des travaux documentaires au long cours, ou encore le quotidien vécu par les photojournalistes. Pour poursuivre la découverte des « territoires » et de la photographie, une librairie éphémère sera présente.
Pour cette troisième édition, nous vous emmènerons dans des mégapoles asiatiques, en passant par l’Europe, les états-Unis ou tout près dans l’Essonne, autour d’expositions et de projections « interactives ».
© Cyrus Cornut
« Je suis venu à la photographie par le voyage. « Il permet d’échapper à une vision : celle de la stérile répétition des lieux, des gens et de soi-même.» (Franck Michel). Après avoir rêvé des grandes forêts tropicales de la planète, je me suis mis à voyager dans les villes. Cet attrait pour les jungles urbaines me vient de la relation personnelle que j’entretiens avec. Comme un nouveau-né découvre le monde, je m’y engouffre nu, habité du « sentiment océanique ». Puis je « scanne » la ville, marche sans cesse et m’oriente en recomposant le territoire par points de repère : les traces, les liens, les vides, les charnières, les limites, les hauteurs, les lieux complexes...C’est une errance, une vision urbaine sans prétention d’objectivité, juste un prolongement de mon regard d’architecte. Ce travail donne à voir la place de l’être humain dans ces villes sans cesse plus chaotiques où une modernité dictée par les lois de l’économie tend à remplacer irrémédiablement les traditions lentement établies. L’Homme social a perdu sa place.
© Cyrus Cornut
L’échelle humaine est réduite à néant. L’Homme au devenir individualiste, se perd comme une goutte dans l’océan urbain. Les maisons tombent, les gratte-ciels poussent, le sol est percé de réseaux de communication. Le monde avance. Je cherche dans ces villes une poétique du fatalisme, en plaçant toujours l’échelle humaine dans l’éternel palimpseste urbain, toujours guidé par ce sentiment qui lie l’individu au tout. Les lumières sont celles de l’aurore ou du crépuscule, des néons ou de l’orage comme pour dramatiser une évolution qui semble incontournable. Sublimer l’urbanité, réenchanter le réel."