© Jean Pierre Attal
En 2010, dans la série « alvéoles », il les surprend sur leurs lieux de travail.
En 2012 il les exporte dans des territoires surréalistes avec la série « paysages ethnographiques ».
Ils sont aujourd’hui recontextualisés dans ce travail qui documente l'asphyxie automobile sur l’un des axes les plus encombrés d’Europe, le périphérique parisien.
En réalité il s’agit ici de ce qu’il appelle « documentation augmentée » :
- documentation photographique par la recherche de points de vue pertinents donnant à voir le paroxysme de l’engorgement automobile
- « documentation augmentée », dans le sens où le réel est augmenté numériquement. Le protocole de prises de vue passe par l’accumulation photographique de véhicules qui sont ensuite placés sur le paysage urbain. L’auteur a donc la faculté de choisir l’image finale, de s’émanciper en partie du réel.
Mais cette liberté numérique ne s’impose pas directement car au premier regard l’image sonne vraie, dans la logique des perceptions.
Reste la vision du flux de la multitude, archétype de la fourmilière urbaine.