© Cédric Delsaux, Zone de repli
DISPARITION(S) rassemble des œuvres qui explorent les frontières entre réalité et fiction, qui sillonnent les différentes stratégies de survie que nous pouvons être amenés à déployer quand la réalité est insoutenable ou trop dure à affronter. Qu’elle soit physique ou sociale, volontaire ou fortuite, une disparition a souvent partie liée avec la douleur, l’indicible, le vertigineux, le mystère.
© Cédric Delsaux, Zone de repli
Zone de repli, de Cédric Delsaux, propose une plongée subjective et troublante dans la vie d'un homme qui a fait du mensonge la charpente de sa vie, de la fiction un mode de contournement du réel ; imposture qui l'a conduit au pire.
Dans Mukashi Mukashi, de Anush Hamzehian et Vittorio Mortarotti, au contraire, la mort est première, accidentelle, initiatique, et la fiction salvatrice. La perte du frère aîné, point de départ de l'oeuvre, donne lieu à une quête ; voyage dans lequel la disparition porte en elle l'acceptation d'un deuil et les nécessaires germes d'une reconstruction de soi.
© Anush Hamzehian et Vittorio Mortarotti, Mukashi Mukashi
Jean-Luc Soret, commissaire d'exposition
© Léna Mauger & Stéphane Remael, Les évapores du Japon