© Doug Mills, capture d’écran du site du New York Times
Margaret Sullivan, médiatrice du « New York Times », a dû rendre des comptes après le scandale provoqué par l'absence de l'ancien président Georges W. Bush sur la photographie de « Une » du journal, prise à Selma, en Alabama, lors du cinquantième anniversaire du Bloody Sunday, le 7 mars dernier.
Le cliché montre Barack Obama et sa famille au premier plan, avec des représentants des partis démocrates et républicains. Georges W. Bush n'y figure pas, alors qu'il était bien présent. Margaret Sullivan s'explique dans un http://publiceditor.blogs.nytimes.com/2015/03/09/there-was-no-crop-of-selma-photograph/">article, en réfutant la responsabilité de ce recadrage. Elle y interroge Doug Mills, le photographe : Georges W. Bush était inondé de soleil ; il a donc recadré l'image avant de l'envoyer au journal qui l'a publié dans son édition du week-end. Il s'agit donc là d'une raison purement technique de surexposition. « Too much shiny », Mr. Bush ! Le soleil a eu raison de lui.
Le scepticisme règne plus que jamais sur les images de presse, régie par des http://publiceditor.blogs.nytimes.com/2015/03/09/there-was-no-crop-of-selma-photograph/">article. On reste perplexe sur cette « non-manipulation » d'image, surtout après la polémique de http://publiceditor.blogs.nytimes.com/2015/03/09/there-was-no-crop-of-selma-photograph/">article retirant le prix à Giovanni Troilo, accusé de mise en scène et de désinformation.
Source :http://publiceditor.blogs.nytimes.com/2015/03/09/there-was-no-crop-of-selma-photograph/">article