© William Klein - Danseurs de Butoh, Tokyo, Japan (1961)
© William Klein - Cine poster, Tokyo, Japan (1961)
Guidé par un groupe de représentants officiels dans la mégalopole nippone, il passe outre les interdits et réalise des clichés à la limite de l’impertinence : il photographie une geisha dans ses appartements, assiste à une opération de débridage des yeux, capte l’effervescence de la Bourse de Tokyo et réalise un portrait en gros plan du couple impérial.
© William Klein - Les liaisons dangereuses, Tokyo, Japan (1961)
Puis, il échappe à l’attention de son cortège pour s’enfoncer dans une ville en plein bouleversement, à la veille des Jeux olympiques de 1964 qui vont faire entrer la capitale japonaise dans l’ère moderne.
Il photographie des prostituées qui se maquillent, se mêle aux enfants devant le Palais impérial, suit les passants dans le métro, saisit les devantures des échoppes et les lumières enivrantes de la ville noc- turne. Il poursuit Kazuo Ohno, le cocréateur de la danse Butoh dans les rues tokyoïtes et participe à une performance exceptionnelle de « boxe-peinture » du célèbre artiste Ushio Shinohara.
Américain dans le Japon d'après-guerre, il transmet par la photographie ses rencontres avec les habitants de la mégalopole, les puissants ou l’avant-garde artistique. Entre tirage noir et blanc grand format et contacts peints, cette exposition confirme la vision unique du photographe et témoigne une nouvelle fois du génie de cet artiste aujourd’hui reconnu comme l’une des figures les plus emblématiques de la scène artistique internationale.
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