© Ruud Van Empel
© Charlie Jouvet
Organisé par l'Institut Français du Cambodge et la Photo Phnom Penh Association, le festival se déroule du 31 janvier au 28 février 2015. Une vingtaine d'artistes cambodgiens et internationaux s'exposent dans toute la ville. Dans les quartiers plus historiques, comme les murs des Ambassades de France et de l’Union Européenne, jusqu'aux lieux inédits tels que l’Ile de Koh Pich − l’Ile du Diamant, quartier symbolique des transformations de l’espace urbain de Phnom Penh.
© Shen Chao-Liang
Des rencontres, des ateliers, des conférences, des projections sont également au programme pour souligner la grande diversité des oeuvres. Le but du festival est de créer une plateforme de rencontre entre artistes asiatiques et européens.
© Lek Kiatsirikajorn
Christian Caujolle, directeur artistique du festival, rappelle que 2015 est une date symbolique pour la ville ; 40 ans après l'entrée des troupes de Pol Pot dans la capitale, Photo Phnom Penh est « Une façon aussi, de rappeler, sous ses multiples formes, les capacités de la photographie au temps de l’image en tous sens, pour affronter et comprendre mieux le réel, pour rêver aussi, sourire et partager des images d’aujourd’hui » dit si bien Christian Caujolle à L'oeil de la Photographie. La photo peut jouer un rôle dans le travail de mémoire et peut adoucir le souvenir de cette terrible guerre civile qui a fait trois millions de mort sur neuf millions d'habitants à l'époque. On se souvient du film http://ppp.institutfrancais-cambodge.com/?cat=121" de Roland Joffé où le photo-reporter Drith Pran essaye de survivre aux atrocités commisent par les Khmers rouges.
© Neak Sophal
À l'époque la ville a été vidée en trois jours par les Khmers. Le photographe Kim Hak, né après la dictature de Pol Pot, évoque ce que put être cette période de terreur de façon bouleversante, au travers de natures mortes, d’objets qui furent enterrés et interdits et qui réapparaissent aujourd’hui. Il les accompagne de textes contant l’histoire de chacun d’entre eux.
© Kim Hak
En ces temps de profusion d'images, la photographie permet « d'affronter et de mieux comprendre le réel » souligne Christian Caujolle.
Sources : http://ppp.institutfrancais-cambodge.com/?cat=121", http://ppp.institutfrancais-cambodge.com/?cat=121"