© Massimo Berruti
L'eau, ressource des plus vitales, est de plus en plus rare à Gaza et en Cisjordanie. Malgré l'aide apportée par la communauté internationale visant à résoudre les problèmes d’assainissement et d'alimentation en eau, les améliorations restent insuffisantes et une grande partie de la population reste privée d'eau potable.
Cette situation est aggravée par les conflits permanents qui entraînent la destruction quasi systématique des nouvelles infrastructures. En juillet dernier, l'offensive militaire israélienne "Protective Edge" a provoqué des dégâts sans précédent.
Les réseaux de distribution d'eau ainsi que les installations électriques, déjà vétustes ont été davantage endommagés. Plus grave encore, la destruction d'une partie des égouts a eu pour conséquence d'envoyer les eaux usées dans les
réseaux d'eau potable, mettant ainsi en péril la santé des palestiniens. On estime qu'il faudrait près de deux ans pour réparer l'ensemble des dégâts et rétablir une situation viable. « L’équation est simple » explique Guillaume Pierrehumbert,
coordonnateur eau et habitat du CICR (Comité International de la Croix-Rouge) pour la bande de Gaza : "La pénurie d’électricité empêche l’eau d’être purifiée, évacuée, traitée ou désalinisée, et elle entrave l’approvisionnement des foyers, des hôpitaux et des commerces. L’eau manque un peu partout, et lorsqu’il y en a, elle est salée, souillée ou dangereuse à consommer".
Massimo Berruti
Né en 1979 à Rome, ville où il réside. En 2003, après une rapide formation en photographie, il abandonne la biologie pour se consacrer à la la photo et commence à travailler en Italie et en Europe de l'Est pour documenter l'immigration et la crise industrielle. Très rapidement son travail est reconnu, primé et exposé en Europe dans des foires et festivals tels que Paris Photo, Perpignan, Arles, Noorderlicht, Fotoleggendo, TOPS CHINE et aux Etats-Unis à la Galerie VII à New York City.
En 2008, il se lance dans un important travail documentaire sur la société en mutation au Pakistan ; le dernier chapitre est consacré aux victimes d'attaques de drones dont Massimo a réalisé des portraits de 2011 à 2013.
Depuis 2009, après une année d’enseignement à la Scuola Romana di Fotografia, il anime régulièrement des workshops.
© Emiliano Mancuso, Massimo Berruti
AFD
Depuis soixante-dix ans, l’Agence Française de Développement (AFD) agit pour lutter contre la pauvreté et favoriser le développement dans les pays du Sud et dans l’Outre-Mer. Ce Prix est l'occasion pour l’AFD, à travers l'image, de sensibiliser un public toujours plus large aux enjeux du développement des pays du Sud.
Les photographes, en tant que témoins des grandes mutations du monde, sont de précieux messagers. L’ambition de l’AFD est de faire de ce Prix une référence pour tous les professionnels qui militent en faveur d’un monde plus juste et d’un développement plus durable.
Plus d'infos sur Massimo Berruti
http://www.agencevu.com/photographers/photographer.php?id=238"