Expositions du 11/12/2014 au 21/12/2014 Terminé
Galerie de l'Europe 55 rue de Seine 75006 Paris France
Exposition du 11 au 21 décembre 2014Galerie de l'Europe 55 rue de Seine 75006 Paris France
du lundi au dimanche de 12 h à 19 h (vendredi 20h)
vernissage jeudi 11 décembre 2014 à 18 h
galerie de l’europe
55 rue de seine
75006 paris
la vie de michel rosenfelder est une succession de ce qu’il appelle « hasards » et que le poète paul eluard a nommé « rendez-vous ».
michel rosenfelder a commencé à mettre sa sensibilité artistique au service de la mode alors qu’il se destinait au design. sa rencontre avec la maison kenzo - pour laquelle il a travaillé pendant 20 ans - a affiné une réceptivité visuelle accrue.
passionné de voyages, ses pas l’ont porté vers maintes destinations - que ce soit pour des raisons professionnelles ou personnelles - à la découverte de grands espaces, de villes, de personnes…
en 2008, un déclic se fait alors que l’artiste se trouve à bizerte, en tunisie. son regard est attiré par les murs, plus précisément les traces laissées sur les murs, ces salissures et autres dégradations causées par le temps qui passe et les érode.
c’est comme une illumination, celle que marcel proust a pu avoir devant le petit pan de mur jaune du célèbre tableau de vermeer.
equipé alors d’un simple lumix compact, il souhaite retenir ces visions oniriques et se met à photographier ce que son œil perçoit.
« il faut que le hasard renverse la fourmi pour qu'elle voie le ciel» dit le proverbe arabe
cette première émotion ressentie à bizerte s’est développée pour s’amplifier ensuite au vietnam et ailleurs. son œil, au travers d’un appareil photographique plus sophistiqué, continue de figer ces images comme des tableaux qu’il se plairait à peindre.
de mois en mois, d’année en année, michel rosenfelder a capturé des milliers d’images - sans trucages – un voyage sans fin autour du mur, autour du monde.
c’est en 2012 que michel rosenfelder a donné un nom à cette série sans fin, qu’il s’est enfin décidé à exposer aujourd’hui : les peintures du temps.
ce titre évoque parfaitement le ressenti du spectateur : c’est bien une peinture que l’œil perçoit d’abord, vite détrompé pour certaines photographies par le type de tirage choisi.