© Frédéric Monceau
Expositions du 27/11/2014 au 31/3/2015 Terminé
Komplex Store 118 rue de Longchamp 75116 Paris France
Poursuivant sa réflexion sur la profusion des genres et fascinée par l’unisex, Stéfanie Renoma revisite une fois de plus un grand classique de la Maison Renoma. Pour cette nouvelle collection capsule « Dancing Smoking », elle confronte le Smoking au rythme et à la rigueur des codes esthétiques des ballets, lui apportant ces corps à corps troublants qui la fascinent tant ! Porté depuis sa création par Francoise Hardy, Jane Birkin, Charlotte Gainsbourg, Fanny Ardant, le smok- ing Renoma devient un incontournable du vestiaire de la Parisienne Androgyne. Cette danseuse globe-trotteuse que Stefanie Renoma ne cesse d’accompagner, de sublimer. Une femme qui joue des genres et se joue des diktats, mixe sans vergogne le body masculin au smoking sulfureux.Komplex Store 118 rue de Longchamp 75116 Paris France
D’une adolescence entourée de livres, d’expositions, de rencontres, Stéfanie a été marquée, fascinée et inconsciemment formée par ces images de Richard Avedon avec Baryshnikov, Robert Doisneau à l’opéra, Ellen Auerbach, Melvin Sokolsky... La deuxieme moité du XXéme siècle s’inspire de l’univers de la danse, figé sur papier glacé ces mouvements travaillés, cette liberté de la femme et finalement de l’Homme en mouvement. Nouvelle mythologie de la beauté dans laquelle les silhou- ettes sur négatifs remplacent les sculptures de Venus. Le XXI ème siècle résulte de cet héritage esthétique, lié à la corde des inspirations, à l’exigence et la technique. La danse, abandon de soi qui comme la mode vous transcende et vous reflète ; la mode vous glisse dans les bras d’une autre. La danse c’est la beauté des corps sans distinction de genre, la mode de Stefanie Renoma c’est l’élégance d’une femme qui s’affranchie des genres. C’est sous l’oeil de Frédéric Monceau que les obsessions de Stéfanie Renoma ont été mises en lumière et présentées avec la merveilleuse participation du chorégraphe Redha Benteifour «...c’est une rencontre rare, tellement importante pour moi, jeune il m’a donné le goût de la danse, comme à toute une génération ».
© Frédéric Monceau