« Philae fonctionne bien » a déclaré Philippe Gaudon, chef du projet Rosetta au centre national d'études spatiales (CNES) de Toulouse. Le robot s'est posé la veille, mercredi 12 novembre dans l'après midi. Son humble mission consiste à rapporter des images et des résultats d'analyse du sol de Tchouri pour découvrir les origines du système solaire et percer le secret de la vie sur terre.
Philae nous a fait peur dans la soirée de mercredi avec ses difficultés d'arrimage. En effet, ses harpons n'ont pas réussi à le fixer correctement, et le pauvre a fait deux rebonds dans l'espace (il se serait déplacé d'un kilomètre par rapport à l'endroit où il aurait dû se poser). Mais maintenant, Philae communique avec nous au travers de la sonde Rosetta. Il va bien, malgré le fait qu'il « se trouve sans doute sur une pente fortement inclinée », explique Philippe Gaudon : « Il semble entouré de falaises » et donc en position fragile, bloqué sur un sol plus dur que prévu.
Rosetta et Philae voyagent ensemble depuis plus de dix ans. Ils sont à 500 millions de kilomètres de nous en ce moment mais ne nous oublient pas. Avec leur compte Twitter, ils nous envoient leurs cartes postales....
Rosetta et Philae à 3 kilomètres de Tchoui
Photo prise par Philae de Rosetta juste après leur séparation
Photo prise par Rosetta de Philae pendant sa chute
Photo de Philae pendant son arrivée sur le sol de Tchouri