
Certes, quelques évolutions ont ponctué l'événement, parmi lesquelles le capteur du Panasonic Lumix CM1, le déclencheur du Samsung NX1 ou encore le Leica M60. Rien de révolutionnaire toutefois, sans compter les attentes déçues : pas de prototype de capteur courbe chez Sony; quant à Nikon et Canon, ils n'ont pas su provoquer l'étonnement, ne proposant que des produits s'inscrivant dans la continuité de leurs prédécesseurs.
Cependant, l'édition 2014 de Photokina aura été l'occasion d'une remise à niveau des appareils, tendant à devenir des condensés de ce que les technologies ont de meilleur à offrir. En somme, il n'y a plus d'outsider parmi les grands noms de la photo.
L'avenir, s'il y en a un, se trouve plutôt du côté des appareils experts et hybrides. En effet, entre 2013 et 2014, seuls les hybrides ne voient pas leur vente décroître. La baisse la plus remarquable est celle subie par les compacts, perdant environ 200 millions d'euros en un an, soit plus de 20% de leur chiffre d'affaire total. Les reflex et les bridges ont également été délaissés par les amateurs de photographie cette année.
En réponse à cette chute des ventes, les compacts ripostent par la création d'appareils experts à grands capteurs : les Fujifilm X30 et X100T, le Panasonic LX100 et le Canon G7X. Les entrées de gamme tendent à disparaître, au profit des appareils experts qui se développent de plus en plus.
En comparaison avec l'argentique, le numérique déçoit. C'est le triste bilan du salon Photokina 2014. Certes, les possibilités de retravail informatique sont infinies mais les gains du numérique ne compensent pas les pertes de l'argentique : plus de chambre noire, plus de jeu avec le grain du papier... La grosseur des nouveaux appareils est elle aussi rébarbative, sans compter le manque d'ergonomie des appareils aux objectifs interchangeables.
Pas si facile de faire simple... et efficace !