Expositions du 9/10/2014 au 30/10/2014 Terminé
Galerie du Bar Floréal Rue des Couronnes, 43 75020 Paris France
L'ANI présente cette année :Galerie du Bar Floréal Rue des Couronnes, 43 75020 Paris France
Alexa Brunet : "Dystopia"
Frederik Buyckx : "Jesus, Make-up and Football"
Niklas Meltio : "Syria"
Prix ANI/PIXPALACE 2014 : Frederik Buyckx : "Jesus, Make-up and Football"
Depuis quatorze ans, l’Association Nationale des Iconographes organise les lectures de portfolios pendant la semaine professionnelle du festival international du photojournalisme “Visa pour l’Image - Perpignan” et reçoit ainsi plus de 300 photographes de tous horizons pour les conseiller et les orienter.
À l’issue du festival, l’ANI réunit un jury pour choisir trois lauréats parmi ses “coups de coeur”
Frederik Buyckx Jesus, Make-up et Football
Les favelas de Rio de Janeiro (Brésil), souvent situées à quelques rues des quartiers riches de la ville, ont été pendant des décennies des zones de non-droit gouvernées par les milices et les barons de la drogue.
Avec la Coupe du monde de football en 2014 et les Jeux olympiques en 2016, les autorités ont entrepris de « nettoyer » les favelas. En 2009, L’Unidade de Policia Pacificadora (l’unité de police de pacification), ou UPP, a été créée .
L’approche était double : dans un premier temps, la prise d’assaut de ces quartiers par les forces d’élite de la police pour rétablir le maintien de l’ordre et installer une présence permanente de l’UPP, puis l’amélioration des infrastructures et des services, comme l’enseignement ou l’approvisionnement en électricité. En 2012, Frédérik Buyckx s’est rendu 4 fois à Rio de Janeiro.
Son but était d’essayer de montrer la vie quotidienne des habitants des favelas, mais, contrairement à beaucoup de reportages qui y ont été réalisés, sans traiter de la drogue, des gangs ou de la criminalité.
Pour gagner la confiance des habitants, il a loué une chambre dans la favela afin de vivre au plus près de son sujet et éprouver réellement ce que cela veut dire de vivre dans ces lieux au quotidien.
Alexa Brunet Dystopia
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, il faut nourrir une population épuisée et faire entrer le progrès dans un monde paysan jugé archaïque. Progrès technique et progrès social semblent alors marcher de pair dans l’effervescence d’une « modernisation » menée au pas de charge.
Un demi-siècle plus tard, le constat est amer : depuis les années 1970, 60% des agriculteurs ont disparu, l’érosion des sols s’aggrave, la variété des races animales se réduit, les pesticides se retrouvent dans nos assiettes et les algues vertes sur les côtes, le modèle agro-alimentaire est en faillite tandis que la faim gagne dans le monde.
Derrière cette « modernisation » se dissimulait une industrialisation encouragée par l’État, l’utopie des années 1960 est devenue dystopie .
Composé de photographies d’Alexa Brunet, accompagnées de textes de Patrick Herman, « Dystopia » propose une approche anticipative originale des mutations du milieu agricole français. Par le jeu de mises en scène photographiques, ce travail cherche à montrer ce qui n’est pas encore arrivé et dénonce avec un humour distancé les dérives de notre société.
Niklas Meltio Syria
La guerre en Syrie est un projet à long terme, débuté en novembre 2011 avec un reportage sur les réfugiés syriens au Liban.
Depuis janvier 2012, Niklas Meltio a effectué sept voyages dans la principale région de Jabal al Zawiah, en couvrant la bataille d’Alep et le front kurde.
Il s’est intéressé à l’importance qu’ont pris les rebelles, qui a donné naissance à une révolution, transformée en une guerre sectaire, soutenue par des islamistes radicaux.