© Walter Schels
Walter Schels et son épouse journaliste Beate Lakotta, s'entretiennent avec les patients proches de la mort et mettent en dyptique leurs photos, avant et après leur mort. Les portraits présentent des individus de 17 mois à 83 ans. Chaque portrait s'accompagne de descriptions. « La forme documentaire semblait être la meilleure façon d’accentuer le changement entre les deux visages ».
Le photographe de portraits a connu la Première Guerre Mondiale et a vu de nombreux cadavres défigurés par cette guerre. Il reste effrayé par la mort ainsi que par les cercueils. « Durant toute ma vie, j’ai évité de voir tous ces corps morts, et même ceux de mes parents. En 1974, j’ai commencé à photographier des naissances pour le compte d’un magazine de reportage. Les visages de tous ces nouveau-nés me semblaient la plupart du temps comme ceux des personnes âgées. Aujourd'hui, je suis assez âgé pour penser à ma propre mort et c'était évident pour moi de boucler la boucle entre la vie et la mort dans ce projet. »
Le photographe ne laisse apparaître que les visages des modèles et rappelle la fragilité de l'être humain.
© Walter Schels
© Walter Schels
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