© Jan Q Maschinski
La série Vortex met en connexion des moments introspectifs et les regards spécifiques qui leur sont associés. En évitant les histoires personnelles — le travail ne concerne pas les expériences intimes des individus en particulier — je peux révéler des sentiments refoulés et des étrangetés intangibles, qui sont le vrai propos de mes images. L’esthétique morbide des « scènes de crime » est accentuée par une mise en scène assumée et l’utilisation de fonds très colorés. Le spectateur découvre ainsi une image à la fois hyper-réaliste et improbable, qui fait référence à un passé mis à distance, tout en laissant place à ses propres évocations. JQM
© Jan Q Maschinski
Jan Q. Maschinski saisit ce que l’extase fait du corps, et n’en fait pas mystère. L’instant est d’une intensité sourde et douloureuse, mais n’invoque ni pardon ni élévation. Ici, la mort n’est pas le chemin unique et obligé vers un au-delà où tout serait racheté, mais la petite mort impardonnable, celle de la répétition vou- lue à l’infini. Cet instant-là ne prétend pas à la transcendance, il accepte le corps comme comme seul refuge de l’émotion, sous peine de n’en retenir — sous les cieux vides, dans l’absence des regards — que la chair, les veines, la peau... la stricte matérialité de sa présence au moment, à la lumière, à la couleur. CM
Jan Maschinski est né en 1983 à Dortmund (Allemagne). Il a suivi des études de graphisme, design et arts à l'université de Bielefeld