
© Kodak
La pellicule n'a plus d'arguments pour attirer de nouveaux clients face aux nombreux avantages du numérique : format plus économique, stockage facilité, images malléables en post-production...
Heureusement, les amoureux du cinéma restent attachés à ce format. Parmi eux, de grands réalisateurs font tout pour lui rendre ses lettres de noblesse. Quentin Tarantino s'est d'ores et déjà engagé à réaliser son prochain western « The Hateful Eight » en 70 mm, J.J.Abrams a imposé à Disney de tourner le dernier volet de « Star Wars » en 35 mm et Colin Trevorrow compte bien filmer « Jurassic Park 4 » en 35 et 65 mm. Christopher Nolan de son côté a toujours partagé son pessimisme face au numérique, et en particulier la 3D.
Après une lutte acharnée, les cinéastes ont réussi à trouver un accord entre des sociétés de productions américaines (Universal, Paramount, Walt Disney, Time Warner ou encore Warner Bros) et Kodak. Le contrat - bientôt signé - stipule que les studios s'engageront chaque année à lui acheter des bobines. L'entreprise américaine pourra alors s'assurer un chiffre d'affaire régulier. Une façon pour elle de ne pas disparaître des plateaux de tournage.
Noëmie Beillon