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Exposition « 14,Visages et vestiges de la Grande Guerre » de Didier Pazery, présentée à la gare de l’Est

Vendredi 25 Juillet 2014 10:50:17 par actuphoto dans Expositions

Expositions du 23/06/14 au 30/11/2014 Terminé

Gare de l'Est 75010 Paris France

A l’occasion du centenaire de la guerre 14-18, la gare de l’Est à Paris accueille, du 23 juin au 30 novembre 2014, l’exposition 14,Visages et vestiges de la Grande Guerre, une installation originale de photographies de Didier Pazery.

Lieu emblématique de la première guerre mondiale, la gare de l’Est a vu transiter la majorité des soldats des armées alliées venus prendre le train pour combattre sur le front de l’ouest. Point de départ et d’arrivée pour des millions de soldats pendant près de quatre ans, elle fut un pont entre l’univers des tranchées et celui de l’arrière, celui de la vie. Avec l’exposition 14, Visages et Vestiges de la Grande Guerre, la gare a souhaité rendre un hommage à tous ceux qui ont transité par ses quais et commémorer le souvenir de 14-18.



© DIDIER PAZERY / COLL MUSEE GRANDE GUERRE MEAUX


Depuis plus de 20 ans, Didier Pazery a réalisé un ensemble unique de photographies d’hommes, d’objets et de paysages liés à la Grande Guerre. Il a été l’un des rares photographes à saisir les visages des ultimes témoins du conflit alors qu’ils n’étaient plus que quelques survivants. A ces portraits réalisés au tournant des années 2000, il a ajouté des travaux photographiques plus récents : une série de paysages réalisée sur les champs de bataille de l’ancien front, ainsi que des photographies d’objets conservés dans les collections du Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux. La notion d’empreinte, de trace, sous-tend toute l’œuvre du photographe. Eclats de métal affleurant des dizaines d’années après sous la peau parcheminée d’un vieil homme, obus et grenades non explosés qui refont surface sur l’ancienne ligne de front... Mélange d’émotion et de rigueur documentaire, les photographies de Didier Pazery sont des récits qui se répondent, une mise en abîme de l’histoire de la Grande Guerre. L’exposition 14, Visages et Vestiges de la Grande Guerre propose de présenter pour la première fois l’intégralité de ce travail avec une installation spectaculaire de 80 grands formats qui prennent place dans les halls voyageurs et sur les grilles du parvis de la gare de l’Est.



© DIDIER PAZERY / COLL MUSEE GRANDE GUERRE MEAUX


Lʼexposition

Présentant des portraits d’anciens combattants, des photos de paysages du front et des natures mortes réalisées avec des objets issus des collections du Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux, la scénographie de l’exposition s’articule autour des trois grands axes du travail du
photographe. L’intérieur de la gare accueille dans ses halls (hall Alsace, hall Saint-Martin et hall central), 32 portraits d’anciens combattants et 24 photos d’objets. Les grilles du parvis présentent quant à elles 23 panneaux alternant paysages, objets et portraits, en lien avec les images exposées dans les halls, et invitent le passant à entrer et à découvrir davantage de photographies à l’intérieur. Des panneaux de textes trilingues (allemand, anglais,français) accompagnent l’exposition, mettant en valeur des témoignages exceptionnels des survivants de 14-18 recueillis par Didier Pazery et le réalisateur Olivier Morel. Les photographies d’objets sont accompagnées de légendes historiques écrites en collaboration avec le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux.

Portraits

Après avoir été oubliés pendant des décennies, les ultimes témoins de 14-18 accèdent au rang dʼicônes. Alors qu’ils n’étaient plus que quelques-uns encore vivants, plus que quelques-uns à pouvoir dire «j’y étais», les derniers poilus posent, au soir de leur existence, à côté de l’image du jeune homme qu’ils ont été. Sur leurs visages, on cherche les traces de ce début de XXe inauguré par une hécatombe : une cicatrice, un regard, une expression... qui raconteraient la violence, la folie des tranchées. Pour tous, 14-18 reste une fêlure. Mais ni la peur ni lʼatrocité nʼont eu raison de la vie en eux. Ce sont des survivants.

Joséphine Lebert est née en 1892 à Marseille (France). Durant la première guerre mondiale, elle est infirmière à l’Hôtel-Dieu de Marseille et est amenée à soigner des blessés revenus du front.



© DIDIER PAZERY

 

Hans Lange est né le 14 avril 1899 à Lübeck (Allemagne). Mobilisé en 1917, il est grièvement blessé dans la Somme en 1918 par une grenade qui lui arrache une partie du visage, dont l’oeil droit. Il perd par la suite progressivement la vue. En 1924, il obtient un doctorat de philologie à l’université de Marbourg.


© DIDIER PAZERY

 

Frank Buckles est né le 1er février 1901 à Bethany (États-Unis). Peu de temps après l’engagement de son pays dans le conflit, il se présente à un bureau de recrutement à une foire d’Etat du Kansas à Wichita. Refusé par la Navy parce qu’il était « trop jeune » et par les Marines pour cause de «pieds plats », il part pour Oklahoma City où il réussit à intégrer l’armée en faisant croire qu’il a 18 ans. Il envoie une carte postale à ses parents pour prévenir qu’il s’est engagé.




© DIDIER PAZERY

Objets

Conservées au Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux, les pièces issues de la collection de Jean-Pierre Verney interpellent par leur étrange mélange de modernité et de brutalité archaïque. Elles mettent en lumière une transition entre un monde ancien, aux méthodes artisanales, et la révolution industrielle et technique que la guerre de 14-18 a contribué à accélérer. Les masques à gaz « M2 » français sentent aujourdʼhui encore lʼodeur de lʼhyposulfite... Tous ces objets ont gardé les empreintes du conflit et entrent en résonance avec les portraits et les récits des survivants.



© DIDIER PAZERY / COLL MUSEE GRANDE GUERRE MEAUX



Paysages

Il existe un lieu en Alsace près de Altkirch, où les frontières de la France, de l’Allemagne et de la Suisse se rejoignent. A cet endroit précis, un poste d’observation suisse datant de 1914 marque le kilomètre zéro de l’ancien front de 14-18. Fixée dès la fin de l’année 1914, la ligne de front traverse l’Est de la France, frôle Paris avant de remonter jusqu’en Belgique ; elle n’a quasiment pas bougé pendant tout le conflit. De part et d’autre, les deux camps sont restés figés dans une vaine confrontation. Ligne de communication naturelle vers Paris, Lille ou Strasbourg, on la traverse aujourd’hui sans y penser, sans savoir qu’on y trouve encore des obus non-éclatés qui mettront des siècles à disparaître et des corps dont on ne retrouvera sans doute jamais l’identité. Dans ces territoires marqués par 14-18, il suffit juste de sortir de l’autoroute : les traces et les
cicatrices de la Grande Guerre sont partout.




© DIDIER PAZERY
Fort de Seclin, faisant partie de la ceinture défensive de Lille en 1914.



© DIDIER PAZERY
Vestiges de bombardement sur le champ de bataille de Vimy.


 

Le livre de l’exposition 14, Visages et Vestiges de la Grande Guerre

Réalisé à partir du travail photographique de Didier Pazery, le livre 14, Visages et Vestiges de la Grande Guerre est construit autour d’une alternance de portraits des derniers témoins de 14-18, de photos d’objets du Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux et de paysages de l’ancien front. Cet ouvrage met en scène les ultimes protagonistes du conflit, toutes nationalités confondues, au moment où ils deviennent des icônes, parlant au nom des millions de soldats anonymes disparus. Lazare Ponticelli, photographié par Didier Pazery en 2007 est entré dans les livres d’histoires comme étant le dernier poilu. Ce lien entre les histoires individuelles et la grande Histoire se fait aussi à travers les objets du Musée de Meaux, en résonnance avec les portraits et les récits des survivants. Chaque objet porte les empreintes de ceux qui les utilisèrent. Ils sont le prolongement de leurs mains, de leur pensée (photographies de matraques, de masques de protection contre les gaz, d’engins d’artillerie, de casques ...). Les lieux, photographiés dans un esprit similaire, sont des respirations qui ponctuent l’ouvrage (champ de bataille de Vimy, champ de bataille de Belleau...). Une démarche photographique qui est un mélange d’approche documentaire et esthétique.
Les légendes sont coécrites par le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux et Jean-Pierre Verney, collectionneur et historien français. Les textes qui accompagnent les portraits sont des témoignages originaux recueillis auprès des survivants de 14-18. Les légendes des photographies d’objets et de paysages apportent un éclairage historique.
Editeur : Michalon
Beau-livre
120 pages - 24,90 €

Infos pratiques

14, Visages et Vestiges de la Grande Guerre
Du 23 juin au 30 novembre 2014
Gare Paris-Est,
Place du 11 Novembre 1918
75010 Paris
Du lundi au dimanche de 5h à 1h
Quatre Regards sur la Photographie de Mode
Emmaüs, une communauté. Photographies de Ludovic Bourgeois.
11e saison photographique de la Sarthe
exposition de photographies
Jan Gulfoss - Last Works
Les dérivées de Johann Van Aerden
« AMOUR, UNE ODYSSÉE SIBÉRIENNE » de Claudine Doury
Exposition Égéries de Pierre Cardin

© Actuphoto.com Actualité photographique

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