Paris, 2006 © Anders Petersen / Galerie VU’
Résidence
11 - 24 août 2014 & exposition du 31 octobre au 30 novembre 2014
La participation d’Anders Petersen est l’évènement majeur de la Vème édition du FIFV qui vient confirmer l’importance croissante et la richesse de ce Festival pour tous les photographes, chiliens et étrangers. Le fruit de son travail sera présenté lors du vernissage de l’exposition, salle d’exposition du Parque Cultural de Valparaíso, du 31 Octobre au 30 Novembre 2014 à Valparaíso et sera édité en 2015.
Lily och Rosen, Café Lehmitz, Hamburg, 1970 © Anders Petersen / Galerie VU'
Workshop 16-17 août 2014
Le workshop aura comme thème principal le concept de la bitácora (le journal de bord) et concernera 10 auteurs nationaux et internationaux qui auront le privilège d’échanger et de partager leur travail avec l’un des plus grands photographes actuels.
Les frais de participation sont de 150.000 pesos chiliens, non compris les frais d’hébergement, de déplacements et les repas. La “Area de Fotografía del Consejo Nacional de la Cultura y las Artes (CNCA)” attribuera 3 bourses de 150.000 pesos chiliens (frais de participation au workshop) à 3 photographes chiliens ou étrangers résidents au Chili. Pour plus d’informations www.fifv.cl
Table ronde 15 août à 19h00 - parque cultural de valparaíso.
Exceptionnellement, le FIFV organise une rencontre publique pour que le plus grand nombre puisse découvrir l’artiste et son œuvre.
Rome, 2005 © Anders Petersen / Galerie VU'
Né à Solna (Suède) en 1944, Anders Petersen pratique la photographie depuis plus de 40 ans. A l’âge de 18 ans, encore adolescent, il rompt avec son éducation plutôt traditionnelle et part à l’étranger. C’est ainsi qu’il parvient à Hambourg, ville portuaire riche en bars et cafés où se mêlent les milieux et les êtres les plus disparates. Il y passe trois mois et se lie d’amitié avec les ouvriers, les prostituées, les souteneurs, les travestis, les personnes en marge de la société, en somme tous les personnages de la vie nocturne ou de la contre-culture de l’époque. Le café Lehmitz devient pour lui une seconde famille et, au fil des soirées, il s’intègre parfaitement parmi les habitués : « J’y découvris quantité de bizarreries, des choses et des mœurs qui ne se voyaient nulle part ailleurs. Je suis tombé amoureux de Vanja, une prostituée qui n’avait qu’un an de moins que moi. Je n’étais pas exactement un enfant de chœur, mais un adolescent qui vivait seul à Hambourg. Nous faisions partie d’un groupe et on nous prenait certainement pour un gang de gamins venus du monde entier. Vanja et moi avons traîné pendant au moins six mois, et j’en ai pas mal appris sur ce que signifie le fait de vivre sans privilèges, d’être vulnérable, de lutter durement pour survivre sans pour autant renoncer à ce que l’on croit. C’est une expérience qui, plus que tout autre, m’a construit .» Cette déclaration résume la perception du monde de Petersen : généreuse et âpre. Petersen prendra plus tard, en ce même lieu, ses premières photographies. La série Café Lehmitz lui vaudra alors une reconnaissance immédiate.