Girl's Night End, ©David Drebin, 2013
A partir du 5 septembre, l’esprit hollywodien prend ses quartiers à OPIOM Gallery avec l’exposition de David Drebin. Photographe choyé par les célébrités, de Charlize Theron à Steve Jobs, David Drebin est réputé pour son oeuvre profondemment cinématographique. Créant des mises en scènes dignes des plus grands films américains, il écrit avec brio un dialogue entre ses arrière-plans urbains, de New York à Hong Kong, et les femmes fatales qui les habitent. L’ensemble, avec ses acteurs saisis comme au paroxysme d’une trame psychologique intense, est la résultante de plusieurs thèmes chers à l’artiste : la mélancolie, le sexe et l’humour. Chacune de ses photographies devient ainsi le déclencheur de scenarios spécifiques à chacun de nous.
Hollywood Dream, ©David Drebin, 2014
Après des études au Parsons School of Design, il se fait très vite remarquer pour ses portraits de célébrités (Bryan Ferry, Emily Blunt, Charlize Theron, Bradley Cooper, John Legend, Sandra Bernhard, Kevin Bacon, Diane Von Furstenberg, Bow Wow, etc.), s’ensuivent alors d’importantes campagnes publicitaires internationales pour les plus marques et corporations les plus importantes, de Davidoff à American Express. En 2005, il présente sa première exposition à Berlin, passant ainsi du statut de photographe professionnel à celui d’artiste, entériné par la sortie d’une monographie intitulée Love and Other Stories. Régulièrement publié chez TeNeues, ses livres s’accompagnent d’expositions dans des galeries internationales de Miami à Istanbul, aux cotés d’artistes légendaires comme Andy Warhol ou Helmut Newton. Le dernier en date, baptisé Beautiful Disasters, sera bientôt suivi d’une nouvelle publication en 2015.
Shit Happens, ©David DREBIN, 2014
Green Dream, ©David DREBIN, 2014
Depuis, ses oeuvres ont trouvé leur place dans des collections privées d’importance majeure et battent régulièrement des records de ventes aux enchères (Phillips de Pury; Christie’s; Bloomsbury; Cornette de Saint Cyr) ou lors des foires, telle Central Park, aujourd’hui épuisée, négociée à 78000 dollars à Art Miami en 2010.
High Romance, ©David Drebin, 2013
Exposition présentée du 5 septembre au 29 octobre