© Lisa Kristine human slavery
Depuis 2009, la photographe Lisa Kristine documente une terrible vérité, malheureusement bien réelle, qui prospère dans certains pays. Elle a entrepris un voyage à travers le monde, afin de faire un reportage sur les réalités cruelles et insupportables de l'esclavage moderne. Des scènes surréalistes, sorties tout droit d'un autre monde où « les hommes, les femmes et les enfants sont recouverts de poussière alors qu’ils continuent mécaniquement d’empiler des briques sur leurs têtes ».
© Lisa Kristine human slavery
Lisa Kristine capture le supplice de travailleurs qui, « anesthésiés par la monotonie et l’épuisement, travaillent en silence, reproduisent la même tâche encore et encore pendant 16 ou 17 heures par jour ». Au Népal, en Inde ou au Ghana, elle retranscrit ces conditions inhumaines et le danger constant encouru par ceux qui venaient à faiblir. « Dans un endroit comme celui-ci, montrer ces émotions était quelque chose de dangereux, pas seulement pour moi, mais pour eux aussi », confie la photographe.
© Lisa Kristine human slavery
« Ces images ne sont pas destinées à être un spectacle de l’horreur ». Mineurs au Congo, porteurs de briques au Népal, elle veut mettre en lumière la situation désespérée de 27 millions d'âmes. Un message d'espoir destiné à « inciter les gens à se connecter entre eux, afin qu’ils puissent réaliser que nous sommes tous frères et sœurs ». Elle utilise la photographie pour se faire la porte-parole d'histoires profondément humaines.
© Lisa Kristine human slavery
Retrouvez l'intégralité de son projet (filmé à TEDxMaui) : https://www.youtube.com/watch?v=vhHQbzat694"
