©Helene Delprat
Maison d'Art Bernard Anthonioz 16 rue Charles VII 94130 Nogent-sur Marne France
Mixant des références au cinéma, au théâtre, à la radio, à la littérature... «Comment j’ai inventé Edith Scob, suite...» déploie un univers où fantasque, burlesque, humour noir se côtoient pour créer une exposition-fiction.
Dans la suite de ses «(Fausses) Conférences» Hélène Delprat (ré)invente Edith Scob avec la complicité de la comédienne Edith Scob (la vraie), en procédant par recherches, associations, et intuitions. Il en résulte une exposition de bric et de broc, où ambiances sonores, films, automates, documents et archives, croquis et esquisses se combinent pour composer un portrait chinois plein de fantaisie. «Comment j’ai inventé Edith Scob, suite...» est une plongée dans l’envers du décor, un décor où chacun peut tenter de (re)tisser les fils tendus dans l’exposition.
«Quelle fantasmagorie, le cerveau... Quel rassemblement de choses disparates... De quel bric à brac sommes-nous faits, dit-elle.» Virginia Woolf/ Orlando
Edith Scob et Hélène Delprat en studio à France Culture, 2013.©Valérie Sonnier (Retouche : Hélène Delprat).
La première version de « Comment j’ai inventé Edith Scob... » a d’abord été, suite à une commande du Centre National des Arts Plastiques, un atelier de création radiophonique (ACR) diffusé sur France-Culture en Octobre 2013. Portrait de deux personnes qui ne se connaissent pas. Portrait-radio, en vrai et faux, en sons et silences : 56 minutes construites sur des notes, des mails, des oeuvres contemporaines ou pas, des sensations... Images / puis son et voix / puis... disparition des images.../ Radio. Il s’agit désormais dans l’exposition Comment j’ai inventé Edith Scob, suite... de refaire le chemin en sens inverse : Apparition des images / contamination des motifs / son + voix... Entendre à nouveau mais aussi voir. Voir... / Exposition. Il s’agit à présent de mêler deux voix, celle de l’artiste et celle de la comédienne, des images (d’Hélène Delprat), des documents (d’Edith Scob) et des histoires (celles d’Hélène), des films (des deux)...
Alors...
Alors peut-être verrez-vous le masque noir des «Yeux sans visage». Peut-être verrez-vous le morceau de papier-peint léopard arraché du mur chez Cocteau. Peut-être un château... Fantômas... Une nouvelle scène de «Judex»... La femme la plus assassinée du monde hurlera sans doute... La vérité sur Oscar Wilde éclatera enfin grâce à un témoignage inédit...Ici, Hélène Delprat racontera « La partition du grand Chaudron». Là, Edith Scob examinera sa cagoule noire cousue de perles tout en se demandant : « Existe-t’il des fantômes d’action?...
Vous l’aurez compris, ici tout est vrai, tout est faux.
Exposition présentée du 5 juin au 20 juillet 2014
Tous les jours sauf les mardis, de 12h à 18h.
Entrée libre
En parallèle de cette exposition, la MABA présente sur ses murs d'enceinte, le travail de http://maba.fnagp.fr/actualite/505/larchipel-du-funambule-daniele-gibrat/", accessible jusqu'au 31 août.