
Street Art NYC
A l'initiative de L'Institut Culturel Google, plus aucun graffiti ne se verra définitivement recouvert. Après Google Art Project qui permettait déjà de visiter les plus grands musées du monde en ligne, c'est le Street Art qui est mis à l'honneur. Le http://www.google.com/culturalinstitute/project/street-art" recense déjà plus de 5 000 images d'installations à travers le monde entier, sous la forme d'expositions numériques.
« Ce qui fait la richesse du projet c’est sa dimension internationale mais aussi son caractère intéractif. Quand je vois l’œuvre d’un artiste dans la rue, mon premier réflexe est de le prendre en photo. Mais la plupart du temps, je n’ai aucune idée de l’histoire qui se cache derrière. La plateforme permet de pénétrer le travail des artistes en profondeur, de comprendre leur processus de création, leur histoire » - Amit Sood, Directeur de l'Institut Culturel Google.
Les utilisateurs de cette plateforme pourront flâner entre les expositions publiques de Mexico City ou les bâtiments déjà repeints voir complètement démolis comme le 5 Pointz ou la http://www.google.com/culturalinstitute/project/street-art". Les travaux sont classifiés par exposition, artiste ou localisation et des grands noms comme Shepard Fairey, Bansky ou Invader y font tous leur apparition.
©Flickr/camagenyc
La base de données est gérée par Google, selon le NY Times, l'entreprise recourant aux mêmes procédés que pour Street View (captures intérieures à 360°). Une implication culturelle qui vient s'ajouter aux collaborations de Google avec Street Art NYC, Global Street Art Foundation et MoSa pour créer des collections. Cette initiative soulève la question de la pérennité du street art qui se veut par définition éphémère. Les artistes souligent pourtant l'incroyable visibilité que leur offre ce projet, mettant pour la plupart gratuitement leurs oeuvres à disposition, ainsi que la possibilité de montrer l'art en mouvement.