La rose noire © Alain Smilo
Alain Smilo expose de nouvelles images de la série Immergence au Salon de la Photographie Contemporaine, place Saint Sulpice, aux stands 222, 224 et 226.
Photographe ou peintre ?
Indéfinissable. Le nouveau travail d’Alain Smilo oscille entre présence et absence, ombre rêve et réalité.
© Alain Smilo
Ce photographe professionnel, qui consacre depuis plusieurs années son temps libre à la création, compose aujourd’hui ses photos comme des tableaux abstraits.
Sa palette, c’est l’eau !
Ses pinceaux ? Des pigments plongés dans l’eau…
S’amorce alors un parcours très personnel, mais qui s’adresse à l’imaginaire de chacun.
Des personnages diaphanes nous offrent leur mystère et leur beauté formelle comme autant de rêveries poétiques ou surnaturelles.
« En pulvérisant de l’encre dans un récipient d’eau, les pigments se disséminent de façon aléatoire, explique-t-il. Un peu comme des paysages fantasmagoriques que je pourrais avoir connu en plongée sous-marine. »
L’artiste se livre alors à une forme de performance photographiée. Car les couleurs descendent vite ! Préparer la mise au point immuable – il utilise des flashs ultrarapides – en gros plan, alternant les objectifs, les pigments, les éclairages et le mode d’introduction des couleurs.
Ondes Brumeuses © Alain Smilo
« Je photographie la dissolution ! Mes idées deviennent de plus en plus complexes au fur et à mesure de mes essais, poursuit-il. Parfois, je génère des courants dans mon récipient. Il faut suivre la masse. Mes toiles sont réalisées à partir d’un ou plusieurs clichés de ces images magiques, dessinées en suspension. »
Ses tableaux nous révèlent un monde insoupçonné, où surgissent les profondeurs angoissantes de la mer, une forêt préhistorique, un dragon, une fleur, une explosion de paillettes ou de silhouettes qui se croisent et s’entrecroisent…
Poudre d'étoile © Alain Smilo