Au cœur du travail de Fabienne Cresens, il y a la vision brisée, sombre, rendue au lyrisme.
Mais un lyrisme qui se veut profondément réaliste.
Avec les changements climatiques, le bonnet de bain symbolise d'une manière "absurde" la lutte de l'homme, vaine, ballotée par les pluies torrentielles, les vents dévastateurs et les tsunamis.
De l'enfant à l'adulte jusqu'au point limite, du Nord au Sud, la désapprobation et l'indignation se mêlent aux bonnets vulnérables et anciens, des accessoires improbables et inefficaces face à la destruction puissante des éléments en furie.
Quand la nature disparaitra, le bonnet fleuri sera le souvenir du jour où les fleurs avaient leur parfum.