© Ludovic Florent
Ludovic Florent
Biographie
Né en 1976 à Dunkerque, Ludovic FLORENT s’est installé à Metz en 1997.
Après s’être initié à la photographie au sein de Photo-forum, il s'est très vite spécialisé dans la photographie de studio, se concentrant sur l’expression de la beauté, du graphisme et de la grâce du corps.
Privilégiant le clair obscur, sa recherche artistique se tourne vers des représentations du corps épurées, privilégiant l’émotion à la sophistication, le naturel à la séduction.
« Dans notre société en profonde mutation, mon travail photographique est guidé par un regard humaniste, la volonté de remettre au premier plan la beauté naturelle du corps, libre d'exprimer sa grâce et sa personnalité. Derrière chaque enveloppe charnelle se cache une âme à la fois sensible et flamboyante que j’essaye de capturer dans chacune de mes photographies. Il s’agit à chaque fois d’une rencontre unique, d’une relation de confiance qui se construit et s’établit entre un regard et un modèle, dans le plus grand respect de celle-ci. »
Auteur photographe depuis 2007, ses travaux ont fait l’objet de deux livres, le premier en auto-édition : (Peau)ésie en 2011, et le deuxième, recueil de ses photographies de nu aux Editions ESI en 2012 ainsi que de nombreuses expositions dont les principales sont : - Les Rendez-Vous de l’Image (RDVI) : (Peau)ésie. mai 2011 – Strasbourg. - Il Pomodoro : (Peau)ésie. – septembre / décembre 2011 - Luxembourg. - Metz - Photo : Féminicité - Juin / juillet 2011 - Metz. - Photo-forum : Spectral – mai 2013 - Metz.
- GaleriMur : Poussières d’étoiles – Septembre / décembre 2013 – Metz. Il obtient également le prix de meilleur auteur en catégorie Noir et Blanc de l’UR05 de la Fédération
Française de Photographie en 2013.
La série « poussières d’étoiles » sera également présentée lors du Festival Européen de la Photographie de Nu à Arles et aux Baux de Provence en mai 2014.
Exposition ‘Poussières d’étoiles’
L’idée de cette série photographique m’est venue d’une exigence esthétique : la volonté de montrer des corps en mouvement en extrapolant chaque impulsion, en leur donnant une ampleur qui leur permette de s’inscrire dans une temporalité autre que celle de l’instantané de la photographie.
Par sa grâce et sa beauté intrinsèque, la danse s’impose immédiatement à moi. J’ai souhaité collaborer avec des danseuses issues de différentes disciplines : danse classique, modern jazz, danse africaine, latino ..., afin de me laisser surprendre par des manières très différentes de s’exprimer, à chaque fois intimement liées à la personnalité profonde de chacune.
En effet, il est très important pour moi de montrer des corps libres d’exprimer l’image d’êtres humains dans une plénitude, dans un rapport à leurs propres corps simples et entiers, sans artifices ni volonté de
séduction.
Ainsi, le nu s’impose naturellement pour des raisons de fluidité du corps sur l’image. Il en est une composante sans en être l’articulation principale. Le corps dévêtu n’a ici aucune prétention érotique, mais participe pleinement à exprimer ces notions de liberté, de plénitude, d’affirmation de soi et de force.
« Poussières d’étoiles » : l’infiniment petit côtoie l’infiniment grand. Pour moi, ces corps déliés, pleinement terrestres semblent danser avec l’univers tout entier. A sa manière, cette série photographique est un plaidoyer à l’encontre de tous les carcans, qu’ils soient culturels, religieux ou idéologiques qui encerclent, répriment et amoindrissent l’être humain.
Clarisse Rebotier
Biographie
Titulaire d’une licence d’arabe et après avoir suivi les classes de Khâgne, Clarisse Rebotier se consacre entièrement à la photographie après d’importants problèmes de santé. Ses clichés s’articulent alors autour de la présence du corps, dont elle ressent dorénavant la fragilité.
La photographe détourne avec humour notre espace quotidien dans des mises en scènes audacieuses et insolites.
Dans ses dernières séries, elle suggère que ses personnages, de plus en plus présents dans notre quotidien, seraient une manière de fuir la réalité trop pesante, écorchant une société de consommation envahie par la publicité.
Elle a obtenu le prix central DUPON en 2012.
© Clarisse Rebotier
Exposition ’Instant sex food’
Dans cette série "éroticoculinaire", j'ai associé des petites sculptures de femmes lascives à des aliments de consommation courante et variée. La mise en scène est intégralement réalisée en studio, parce que je cherchais à fusionner au mieux ces éléments à travers une lumière volontairement palpable ; la quasi monochromie permettant, comme en peinture, une exploration minutieuse des différentes valeurs de blanc. Cette série de photos est comme une liste de recettes charnelles qui propose un regard à la fois sensuel et humoristique sur le corps, et offre des petits bouts de femmes "à consommer" : Dita Von Endive, Bettie Chou-fleur, Peggy Sue Camembert... autant d'effeuilleuses miniatures qui se prélassent telles les Pin'up, dans nos assiettes.
J'aime à fouiller les multiples relations que le corps entretient avec nos espaces. Comme autant d'autoportraits fantasmés, et grâce aux changements d'échelle, ces photographies me permettent d'érotiser notre quotidien et les choses familières qui nous entourent. Elles sont ainsi un hommage photographique au Parti pris des choses de FRANCIS PONGE. J'aimerais comme lui, explorer, éplucher l'endive jusqu'à l'absurde, jusqu'à l'épuisement... du légume ou du photographe. La photo sera une obsession, jusqu'au jour où, de rage, je piétinerai mon potager !
Mais... ce jeu a pour corollaire l'éternel recommencement ; et c'est avec amour et humour que je caresse inlassablement mes assiettes du regard. Mon travail est un sacerdoce : d'abord, il y a le noir. Le silence, presque parfait. Comme une attente. Et puis, il y a l'endive.