Jamestown, «la voile» Ghana, 2009 © Denis Dailleux
Galerie 127 Marrakech 127, avenue Mohamed V Marrakech Maroc
C’est la découverte du livre de Paul Strand Ghana, an African Portrait qui décide Denis Dailleux à se rendre sur les pas du photographe américain pour qui ce premier pays d’Afrique occidentale à obtenir son indépendance en 1957, était terre promise.
Ce qu’en relate Denis Dailleux est de tout autre facture. Sans intention aucune, son premier voyage résulte d’un désir, dans un premier temps, de s’abreuver d’une source autre que celle de «Oum Egypte» où il vit et travaille depuis 15 ans.
Il en résulte des photographies qui ré-enchantent un monde, finalement, aujourd’hui, menacé.
Accra : c’est dans cette ville de pêcheurs, et qui deviendra son hâvre, que Denis Dailleux décide de poser son regard connu pour sa douce et profonde humanité.
Une trentaine de photographies qui disent la superbe de ces pêcheurs ghanéens, tels des proues d’un village-bateau, qui font rêver Denis Dailleux et qui immanquablement, nous embarquent.
La femme au bébé, à Jamestown Ghana, 2010 © Denis Dailleux
L' exposition « Ghana » sera accompagnée de photographies issues de la nouvelle série de Denis Dailleux sur l'Egypte...
« Mère et fils »
L’Egypte reste le sujet principal du travail de Denis Dailleux. Ou devrions-nous plutôt dire, le peuple égyptien ...
Cette fois-ci, ce sont les mères portant un regard attendri sur leur fils dont la musculature fait leur fierté, qui retiennent l’attention du portraitiste.
de la série « Mères et fils » © Denis Dailleux
Couple choc, parfois, d’une mère portant le voile et d’un fils torse-nu, abandonné, sur ses genoux.
Le photographe convoque d’évidence un imaginaire biblique. Il s’agit surtout de cet amour, si particulier, ce lien indéfectible qui lie la mère à l’enfant.
La série est composée d’une dizaine de portraits.
Nyamo, Jamestown, 2011 © Denis Dailleux