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Vendredi 20 décembre, Molhem Barakat, un jeune photographe syrien de 18 ans travaillant pour Reuters a été tué à Alep. Il réalisait alors un reportage sur les combats à Alep, et prenait des photographies d'une bataille autour de l'hôpital Al-Kind entre les rebelles et les forces armées de Bachar Al-Assad. Le jeune homme aurait vendu régulièrement des clichés à l'agence de presse Reuters. De nombreux médias ont en effet recours aux "journalistes-citoyens", des citoyens victimes d'un conflit qui s'improvisent reporters pour la plus grande facilité des médias.
L'image de son appareil photo maculé de sang a rapidement été diffusée sur tous les supports d'information.
D'après http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2013/12/21/un-photographe-syrien-travaillant-pour-reuters-tue-a-alep_4338629_3218.html", « Des combattants du Front Al-Nosra et du Front islamique ont pris vendredi l'hôpital Al-Kindi, un imposant bâtiment surplombant le nord d'Alep et transformé en base militaire, en dépit des raids aériens meurtriers menés par l'armée sur la ville et ses environs ces derniers jours. » L'attaque a été sanglante : « Selon Human Rights Watch (HWR), qui cite le Réseau syrien des droits de l'Homme, ces frappes ont fait 232 morts civils entre le 15 et le 18 décembre. Sur cette même période, l'OSDH, qui s'appuie sur un vaste réseau de militants et de sources médicales, a fait état d'un bilan de 161 morts et Médecins sans frontières a avancé le chiffre de 189 morts. »
Claire Mayer
