© Soraya Hocine
Galerie Annie Gabrielli 33 avenue François Delmas 34000 Montpellier France
Soraya Hocine est une artiste qui vit et travaille entre la Lozère et Paris. Après des études en histoire de l’art, en photographie et cinéma, elle devient photographe indépendante et collabore régulièrement avec la presse (Le Monde 2, Télérama, Beaux-Arts magazine, etc.). Parallèlement à cette activité, elle s’engage dans un travail plus personnel donnant lieu à des expositions en France et en Europe : Créatures de cabaret – femmes du Lido au Printemps Haussman à Paris pour les 60 ans du Lido (2006), Youth to be au festival « Encontro da Imagem » à Braga, Portugal (2012), New York City Dogs à la Biennale de photographie de Condroz, Belgique (2013).
Ses œuvres figurent dans des collections publiques et privées. En 2010, elle participe à l’exposition collective Choses lues, choses vues à la Bibliothèque Nationale de France (BNF) et en 2012, avec A propos d’Ana, elle est finaliste de la Bourse du talent #50 dans la catégorie portrait. Ses deux séries Youth to be et A propos d’Ana ont été sélectionnées par de nombreux festivals : « Images Singulières » à Sète, « Les Boutographies » à Montpellier, « Les nuits de la Chaux » au Musée de l’Elysée en Suisse, « Circulations » au jardin de Bagatelle à Paris, « Les nuits de Pierrevert » dans le Var...
© Soraya Hocine
Soraya Hocine se définit comme une artiste narrative. A travers des rencontres exceptionnelles, ses réalisations se nourrissent de réalités sociales pour restituer des histoires simples et ordinaires qui traitent de l’identité, de l’intime et de vulnérabilité.
Depuis 2011, suite à un évènement dramatique, son travail prend une dimension plus plastique à travers une recherche artistique affirmée, intime, ancrée dans son nouvel environnement, la Lozère. Les photographies de « Serai-je vivant demain plutôt qu’aujourd’hui ? », ont été réalisées sur le site de l’hôpital psychiatrique de Saint-Alban-sur-Limagnole. Soraya Hocine se livre non seulement à une réflexion sur une communauté, mais se risque dans la quête de sa propre identité. Elle se projette physiquement – par l’utilisation de l’autoportrait – jusqu’à saisir son état interne. Elle se met en scène, dévoile son propre corps, s’empare d’un espace abandonné, brut, sans artifice.
Soraya Hocine réussit à créer une fiction poétique, d’une grande sensibilité où la vulnérabilité de l’Etre et les murs se fondent dans un labyrinthe d’histoires enfouies.
© Soraya Hocine
L’exposition est constituée d’une trentaine de tirages FRESSON (couleur et noir et blanc). Michel FRESSON dirige cet atelier de tirage au procédé charbon direct avec son fils Jean-François, respectivement petit-fils et arrière-petit-fils de l'inventeur du procédé. Ils effectuent des travaux de renommée mondiale pour les musées, les archives nationales, les collectionneurs, certains photographes adeptes de nouvelles voies d'expression ou réalisateurs de commandes publicitaires.
Lors d'une interview, Bernard Plossu a déclaré : « J’ai commencé avec les tirages Fresson, sans savoir à quel point c’était génial et qu’on allait continuer. Je suis un défenseur acharné du procédé Fresson. Fresson est un mythe. »
Photographies et vignette © Soraya Hocine