© Boris Gayrard
Galerie Reinold 233, rue du Faubourg Saint Honoré 75008 Paris France
La famille Sloth invitent à découvrir une sélection de meubles et objets du XXème siècle. Les plus belles pièces anciennes cohabitent avec celles plus récentes. Après avoir récemment proposé une scénographie sur le thème des «singeries» et présenté une sélection d’œuvres de jeunes créateurs de grandes écoles comme l’Ecole Boulle, place aux artistes contemporains'!
Boris Gayrard et Marie-Laure Viébel nous incitent à «'ouvrir les yeux» et confrontent,par la matière, leur univers terrestre froid (en haut) / chaud (en bas), dans les espaces de la galerie.
Boris Gayrard montre la beauté brute et mystérieuse de grands espaces vides où la fragilité naturelle ne semble pouvoir être maîtrisée. Il questionne le devenir de la nature et la trace de destruction laissée par l'homme (transformation, pollution, déforestation, changement climatique). Quête et signe d'espérance d'un monde en transformation.
Ses grandes photographies du Groenland cotoient le nouveau mobilier aux tons "bleu glacier ou blanc iceberg" présenté par la galerie à l'étage:
• Bureau « BAOBAB »,'Design : Philippe Starck, édition Vitra
• Table et ses quatre chaises «PREPOP», Design Arne Jacobsen 1968, édition Asko
• Luminaire « Pomme de Pain », Design : Poul Henningsen 1958 édition: Louis Poulsen
Au sous-sol des matières plus chaudes (bois, bronze) répondent aux nuances des couleurs de la pierre volcanique des photographies du volcan de l’Etna de Boris et des sculptures à la technique remarquablement maîtrisée de MariefLaure.
Marie-Laure Viébel créée des sculptures en bronze, bois doré, verre de Murano blanc et bleu, inspirées par la plus grande graine de vie.
Son univers entremêle l’humain et le végétal. Elle s’attache au symbole de la graine (une fois plantée,elle germe, pousse, donne une fleur avant de mourir, donne d’autres graines) et reprend l’idée du pêché originel.
Comme un voyage intérieur, un autre voyage que celui de Boris, elle porte un regard particulier et un message sur la Nature, elle s’engage, s’interroge et nous alerte sur les dérives du monde actuel provoqué par les hommes.
Les artistes
Boris Gayrard
Boris Gayrard s'est longtemps intéressé au reportrage photographique du Moyen-Orient jusqu'à l'Asie. a un moment donné, il a ressenti le besoin de faire évoluer sa photographie. etant un grand admirateur d'Ansel Adams, le paysage s'imposa à son esprit. Le photographe présente deux séries "69.13° N 51.06° W" et "MONGIBELLO". La première est réalisée à l'ouest du Groenland, la deuxième sur les contreforts de l'Etna.
Pour lui, ces lieux sont complémentaires, s'entrecroisent et se séparent. Tout deux représentent de grands espaces où la nature y sculpte son oeuvre. Cette nature devient alors une scène de théâtre où la brume, la lumière et le temps sont la représentation d'un réel. Son travail repose sur les limites de la photographie documentaire, il tente de se placer face à une subjectivité la plus totale. Le paysage est fragmenté, il le découpe, l'épure, le contorsionne, élimine le superflu pour ne conserver que l'essentiel, l'émotion brute ressentie lors de la prise de vue.
Il' expose la série "69.13 ° N 51.06 ° W"' à la médiathèque de la Chapelle des Fougeretz à Rennes du 24/09 au 29/10/2013, dans'le cadre de «Photo à l’Ouest».
Biographie succincte: (né en 1971 en France)
Boris Gayard se passionne très jeune pour la photographie. Après des études à L’ETPA (École technique privée de Photographie) à Toulouse, il se dirige vers le photofjournalisme. Ses photographies sont exposées dans de nombreux festivals consacrés à la jeune photographie émergente : Festival Voies Off en Arles , Jeunes photographes de la Bourse du Talent, Bibliothèque Nationale de France (BNF), Les Boutographies à Montpellier, La Galerie Serge Aboukrat, Mois de la Photo, Fetart, Itinéraire des photographes voyageurs à l’Espace Saint Rémi, Bordeaux.
(détail) © copyright Marie-Laure Viébel
Marie-Laure VIEBEL
L'artiste s'investit sur les formes premières.
Fascination en decouvrant la plus grosse graine du monde: rare, mystérieux, le coco de mer est un prodige de la nature.
Ces formes primitives et singulières, elle les façonne, les transforme, invente de nouvelles matières. Elle les habille d'un or qui chante par la magie des brunis. Ce métal parfait, chair des dieux, symbole d'illumination, les immortalisent.
Elle travaille de nouveaux matériaux, le bronze, la résine, le verre, exploitant les jeux d'ombre et de lumière.
Elle va vers des dimensions de plus en plus grandes qui s'intègrent dans la nature.
Dans le coeur des hommes, l'oeuvre transcende les frontières pour devenir graine de vie.
En s'appropriant la plus grosse graine du monde, le coco de mer, l'artiste parisienne Marie-Laure Viébel tisse un imaginaire qui parle de symboles, de voyages, de rencontres.
Un dialogue inatendu entre l'homme et la nature. La graine par ou tout commence se répète et perpétue le cycle de la vie.
Biographie succincte: (née en 1962 en France)
Marie-Laure Viébel a exposé en 2010 à Aix en Provence, en 2011 à Strasbourg et à Venise, en marge de la Biennale. Elle exposera prochainement en Chine ainsi qu’en Afrique du Sud.
© Marie-Laure Viébel