Ligne de vie © Emmanuel Bakari Daou
Pavillon Carré de Baudouin 119-121, rue de Ménilmontant 75020 Paris France
Pour la première fois, Paris accueille une exposition en hommage aux photographes maliens toutes générations confondues.
C’est au pavillon Carré de Baudouin dans le 20e arrondissement que les photographies de tous ces artistes de talent seront exposées.
Né du désir d’engagement de passionnés de la photo- graphie, ce projet a pour volonté de faire découvrir les œuvres de photographes maliens émergents hors des frontières de leur pays, mais aussi de saluer le talent de leurs pairs.
L’exposition Bamako Photo in Paris permet, à travers le prisme de la photographie, de poser un autre regard sur l’histoire du Mali et de sa société.
sans titre © Adama Bamba
Sans titre © Courtesy Association OSCURA
L’organisation de l’événement — soutenu par le Ministère de la Culture et de la Communication — est le fruit d’une étroite collaboration entre la mairie du 20e arrondissement, l’équipe du pavillon Carré de Baudouin, Françoise Huguier, commissaire de l’exposition, et son assistante, Hélène Trezel Fallard.
Photographier quelqu’un, c’est « prendre », ravir son « dyaa », terme que l’on traduit, selon le cas par « double vital », «esprit agissant», «intelligence», «image», «reflet», «attention», «intelligence», «ombre».
C’est cette croyance, encore très répandue chez les personnes âgées, que traduit cette déclaration d’une vieille Malinké: «Si les Français sont venus à bout de l’Almâmy Samory Toûré, c’est bien parce que, en le photographiant, ils ont “ravi” et emporté avec eux son dyaa afin de le “travailler”, de l’envoûter ».
Le photographe, « sorcier mangeur d’hommes »
Extrait du texte d’introduction du Photopoche n°63 Seydou Keita. Écrit par Youssouf Tata Cisse
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