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La 
Galerie
 Da‐End
 présente
 l'exposition « Mujô‐Kan » qui réunit sept artistes contemporains

Mercredi 02 Octobre 2013 01:25:34 par actuphoto dans Expositions

© Tomoko Kikuchi, Guimei at the mirror, Chongqing, 2007, Courtesy of Galerie Da-End
Expositions du 6/11/2013 au 21/12/2013 Terminé

Galerie Da-End 17 rue Guénégaud 75006 Paris France

Dans
 le
 cadre
 de
 son 
cycle
 d’expositions
 dédiées 
à 
la 
photographie 
japonaise,
 la
 Galerie 
Da‐End 
présente
 Mujô‐Kan,
 une
 édition
 axée
 cette
 année
 sur
 la
 notion
 d’impermanence.
 Réunissant
 sept
 artistes
 contemporains,
 Mujô‐Kan
 revisite
 le
 thème
 du
 corps
 humain
 selon
 un
 angle
 autant
 philosophique
 que
 plastique.





Dans
 la
 pensée
 bouddhique,
 la
 notion
 d’impermanence
 (Mujô‐Kan
 en
 japonais)
 implique
 une
 conscience
 aigue
 de
 l’éphémérité
 des
 choses.
 Un
 memento
 mori
 sans
 fatalisme
 et
 plus
 en
 prise
 avec
 le
 réel
 et
 l’instant.
 Premiers
 témoins
 du
 passage 
du
 temps,
 le
 visage
 et
 le 
corps 
humain 
constituent 
depuis 
toujours
 l’un
 des
 sujets
 d’études
 favoris
 des 
photographes. 
Les 
artistes
 de
 l’exposition 
Mujô‐Kan, 
Tomohide
 Ikeya,
 Tomoko 
Kikuchi, 
Ken
 Kitano,
 Daïdo 
Moriyama,
 Satoki 
Nagata,
 Sakiko
 Nomura 
et 
Satoshi
 Saïkusa
 partagent
 un
 attrait
 particulier
 pour
 le
 corps
 qu’ils
 subliment
 ou
 désacralisent,
 examinent
 en
 détail
 ou
 au
 contraire
 dématérialisent.


 




Tomohide
 Ikeya,
dans
 sa 
série 
Breath,
 projette
 le 
corps
 dans
 un
 univers
 aquatique
 qui 
le 
fascine.
 La 
masse 
liquide 
pesant
 sur 
l’être
 semble 
être 
à 
la
 fois 
enveloppante 
et 
protectrice 
mais 
aussi 
asphyxiante
 et
 prédatrice.
En
 un
 mouvement
 arrêté,
le
 photographe
 saisit
 le
 rapport
 ambigu
 de
 l’homme
 avec
 cet
 élément 
vital, 
oscillant
 entre 
harmonie
 et
 danger.



 


© Tomohide Ikeya, BREATH # 116 Nobuyoshi Asai, 400mm x 1050mm, 2011. Courtesy of Galerie Da-End

 

 

 

Satoki
 Nagata
 traite,
 quant
 à
 lui,
 de
 la
 disparition
 de
 la
 matière.
 Sous
 l’effet
 des
 longs
 temps
 d'exposition
 dont
 il
 a
 fait
 sa
 marque
 de
 fabrique,
 les
 corps
 photographiés
 perdent
 leur
 substance
 et
 révèlent
 toute 
la 
fragilité 
de 
l'existence
 humaine. 
Ses 
clichés 
nocturnes 
n’immortalisent 
pas 
des 
individus
 en 
soi 
mais 
davantage 
des 
ombres 
en 
errance, 
perdues 
dans 
la 
ville.


 

© Satoki Nagata, 15. Chicago Avenue, chicago, 180x240mm, 2013. Courtesy of Galerie Da-end

 

 




Avec
 la
 série
 Portrait
 Of
 Our
 Face,
 Ken
 Kitano
 (°1968)
 cherche
 à
 dégager
 les
 contours
 de
 ce
 qui
 fait
 l’individualité
 du
 «moi».
 Pour
 ce
 faire,
 il
 superpose
 au
 sein
 d’une
 même
 image
 des
 dizaines
 de
 portraits 
d’anonymes 
appartenant 
à
 un
 même
 groupe
 social.



 

© Ken Kitano. 29. Children practicing their pilgrimage to Mecca October 4, 2010, Public park in Banda Aceh, indonesia, 355x279mm, 2010. Courtesy of Galerie Da-End

 

 




Sakiko
 Nomura
 nous
 confronte
 à
la
 fragilité
 de
 l'être
 en
 nous
 propulsant
 dans
 l'intimité
 d'inconnus
 qu’elle
 met
 à
 nu,
 tant
 physiquement
 qu’émotionnellement.
 Dans
 l’intimité
 partagée
 de
 la
 chambre,
 l’artiste
 retranscrit
 les
 peurs
 les
 plus
 enfouies
 de
 ses
 modèles,
 leur
 mélancolie
 solitaire
 ou
 leur
 intense
 besoin 
de 
l’autre.


 



© Sakiko Nomura, Sans Titre, 356x432mm. Courtesy of Galerie Da-End


 

 

 

Daïdo
 Moriyama,
 pour
 sa
 part,
 pose
 un
 regard
 cru
 et
 sans
 concession
 sur
 le
 corps,
 qu’il
 immortalise
 ici
 nu
 et
 sur
 le
 vif.
 D’un
 érotisme
 glacé,
ses
 photographies
 font
 appel
 à
 une
 mise
 en
 scène
 attentive 
pour
 un 
rendu 
trouble
 et 
instantané.



 

© Daido Moriyama, Sans Titre (1969), 356x432mm, 2011. courtesy of Galerie Da-end





 

 

Avec
 la
 rigueur
 du
 praticien,
 Satoshi
 Saïkusa
 ausculte
 ses
 sujets
 et
 révèle
 son
 obsession
 pour
 le
 temps
 qui
 passe.
 Dans
 la
 série 
Nippon
 Konchuki,
 il
 découpe
 et
 punaise
 le
 corps
 des
 jeunes
 femmes
 photographiées 
tels
 des
 papillons
 capturés 
et
 conservés 
dans
 des
 boîtes 
entomologiques.



 




© Satoshi Saikusa, Louise 1, 230x300mm, 2013. Courtesy of galerie Da-End

 

 

Tomoko
 Kikuchi
 documente,
 elle,
 depuis
 de
 longues
 années
 le
 quotidien
 de
 travestis
 vivant
 en
 Chine.
 Les
 corps
 qu’elle
 donne
 à
 voir
 sont
 des
 corps
 en
 transformation,
 modifiés
 temporairement
 grâce
 aux
 artifices
 du
 maquillage
 ou
 plus
 définitivement
 grâce
 à
 la
 chirurgie.
 En
 gagnant
 la
 confiance
 de
 ses
 modèles
 dans
 le
 temps,
 la
 photographe
 arrive
 à
 dépasser
 les
 simples
 questions
 de
 genre
 et
 de
 sexualité
 pour
 au 
final
 montrer 
la
 vie 
marginale
 de 
jeunes
 gens
 en
 quête
 de 
reconnaissance
 et
 d’amour.


kiku


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